l'une des focales possible pour saisir le passage du chômage à l'emploi est l'ANPE. Force est de constater que la problématique du chômage (depuis l'accroissement du nombre de chômeurs) est devenu un sujet de prédilection pour la sociologie du travail. Mais, le chômage est devenu aussi un objet qui concerne tout le monde dans nos sociétés actuelles : un membre de notre famille, un ami, une relation, tout le monde connaît quelqu'un connaît qui connaît ou a connu le problème de la perte d'emploi. Devant l'importance du phénomène, les discours médiatiques n'ont cessé d'aborder le chômage sous divers points de vue. Le chômage est devenu une question d'actualité parmi les plus débattues sur lequel ne cessent de s'exprimer les journalistes, politiques… . Tous ces discours de divers acteurs tendent à créer un univers de « connaissances » autour du problème du chômage. De plus le chômage est présenté aujourd'hui comme un véritable problème social. Or, rappelons que la sociologie comme toute science doit rompre avec ces évidences premières. Le caractère sociologique du travail que nous allons tenter de mener ici trouve ses origines dans la volonté de sortir des évidences communes, des prénotions, de ne pas en rester à ces choses que nous tenons vraies mais qui masquent la réalité. Sans nul doute, le fait que le chômage soit un sujet « brûlant », a influencé le choix de notre sujet. Mais ayant mis en évidence l'importance des discours sur le chômage, il apparaît que nous devrons encore plus que pour tout autre sujet, prendre garde à s'écarter des représentations communes, à essayer d'être le plus neutre possible lors de nos entretiens et observations, à prendre soin de ne pas être pris par les discours .
Nous étions intéressés globalement par le vécu du chômeur, les difficultés qui y étaient attachés et aussi le retour sur le marché de l'emploi. Mais les travaux sociologiques dans ce domaine se sont multipliés dans les deux dernières décennies. Nous voulions prendre les choses sous un angle autre : souvent les écrits sociologiques traitent des conséquences du chômage sur les individus. Ce qui nous intéresserait d'avantage c'était de voir quelles pouvaient être les relations entre les demandeurs d'emploi et l'ANPE dans le cadre des processus de retour à l'emploi.
[...] 311-1 ; Refusent, sans motif légitime, de se soumettre à une visite médicale auprès des services médicaux de main-d'œuvre destinée à vérifier leur aptitude au travail ou à certains types d'emploi ; 3º Ont fait de fausses déclarations pour être ou demeurer inscrites sur la liste des demandeurs d'emploi. Les décisions de radiation sont transmises sans délai au préfet du département. Article R311-3-11 Après l'inscription d'un demandeur d'emploi sur la liste mentionnée à l'article L. 311-5, un projet personnalisé d'accès à l'emploi est établi, et adapté au cours du temps, par l'Agence nationale pour l'emploi ou, en liaison avec elle, par tout organisme participant au service public de l'emploi dans les conditions prévues par la convention mentionnée à l'article L. 311-1. [...]
[...] : Donc en fait, au départ vous êtes là pour les écouter aussi P.G. : Ah ben il faut, si on n'écoute pas les gens, on ne comprend pas ce qu'il veulent, heu on peut passer à coté de leur choix on ne comprendrait pas leur demande, si une personne, heu veut changer de métier, bon en général, les gens s'exprime, ils le disent, mais c'est pas toujours dit spontanément, tout de suite, la pression fait que des fois les gens cherchent tout de suite, n'importe quoi voila, donc, il faut savoir la fonction écoute est très très très importante, de la même façon qu'il faut savoir écouter une entreprise c'est pareil, c'est la même chose je veux dire des fois les employeurs sont hyper stressés, hyper dans la pression c'est différent, un employeur par contre, pour tous les employeurs en général, c'est qu'ils ne veulent pas se tromper, ce qu'ils redoutent le plus c'est de se tromper, donc, on assiste à cette surqualification des emplois hein pour être sur que la personne qui vont recruter sera bien capable d'effectuer le travail qu'ils ont à faire au sien de l'entreprise, et ben ils demandent un tout petit plus, comme ça ils se disent, avec un tout petit peu plus, je suis à peu près sûr que ça va être bon, du cou en demander un tout petit plus, et mais des fois ils ne trouvent pas, et oui le tout petit peu plus, et ben des fois la personne n'est pas sur le marché, donc nous notre travail, c'est d'écouter et dire des fois : êtes vous sûr que c'est vraiment que vous avez vraiment d'une personne de cette qualification là, est-ce qu'en dessous ou à coté, avec une adaptation ça ne ferait pas l'affaire ? [...]
[...] : Donc vous voyez toujours la même personne ? P.G. : Alors ce qu'il faudra bien que vous distinguiez dans votre travail ; c'est qu'ici la Convention de Reclassement Personnalisé on suit des personnes, on les accompagne dans le travail de replacement, pendant une durée maximum de 8 mois date à date. Date de rentrée date de sortie mois jours, pas plus, donc heu et le principe, l'autre règle c'est que, les adhérents, on les appelle les adhérents parce qu'ils ont adhéré, ils l'ont choisi, ont toujours le même conseillé, on ne change pas, sauf congés, s'il n'est pas là, si si on est parti en formation voila autrement bon c'est toujours le même, il ne change pas de conseillé, donc c'est un avantage important M.S. [...]
[...] : Ils rajoutent une obligation avec les entretiens A.D. : C'est les directives de l'état, la politique, pour qu'il y est moins de chômage, surtout, pour les élections en 2007 ! (Rires) M.S. : Il parait qu'il y a une baisse, j'ai entendu ça à la radio ce matin A.D. : Oui, j'ai entendu aussi ça fait je ne sais plus combien de chômeur en moins ben c'est les directives de l'état, pour qu'il y est moins de chômage arrive c'est pas plus mal que les demandeurs d'emploi les voient une fois par mois au moins ils les suivent vraiment parce que là tous les 6 mois c'est pas possible. [...]
[...] En effet les réflexions contemporaines tendent à souligner que certains demandeurs d'emplois pourraient en fait travailler. la notion de trappe à inactivité devient centrale : il s'agit de réexaminer toutes les situations dans lesquelles certains bénéficiaires de revenus sociaux ne seraient pas incités a reprendre une activité uni emploi car le gain attendu serait trop limité (politiques de l'emploi).Dans ce contexte se développent fortement les mesures individuelles au sein des ANPE : entretien individuels, projet professionnel, conseils, bilan individualisé ,formations Les ANPE disposent désormais de toute une série de moyens à individualiser selon le demandeur d'emploi pour l'aider à sortir de l'inactivité. [...]
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