On peut différencier deux types de tatouages qui ont des significations et des usages distincts. On trouve donc des tatouages permanents qui ont le même rôle que la scarification en Afrique Noire par exemple. Ainsi que des tatouages temporaires au Henné exclusivement fait par des femmes. Ils sont tous les deux utilisés dans les rites mais selon des pratiques différentes d'une ethnie à l'autre. On peut trouver des motifs simples qui au final vont donner un ensemble complexe. Au Maghreb l'emplacement du tatouage sur le corps joue également un rôle important qui à tendance à ne plus avoir de significations actuellement. Ils sont utilisés en premier lieu pour des valeurs prophylactiques, ornementales ou tribales. Aujourd'hui, les pratiques restent ancrées mais évoluent et changent selon les individus et les lieux vers une tendance essentiellement esthétique.
De ses origines à aujourd'hui, comment le tatouage est-il perçu et quelles sont les pratiques développées autour de celui-ci ?
Premièrement nous allons découvrir l'histoire du tatouage au Maghreb et tenter d'établir une définition. Puis dans la description, nous verrons les différents tatouages et les différents motifs ainsi que leur emplacement sur le corps. Ensuite nous verrons les différentes pratiques à travers les acteurs, les techniques et les rites. Enfin, nous allons tenter de faire apparaître l'évolution qu'il a subie et sa signification actuelle...
[...] Leur art est dévolu telle une charge par voie d'hérédité, la mère la transmettant à sa fille ou par compagnonnage. C'est une vocation en raison de toutes les prérogatives qu'y s'y rattache et la Barraka (la chance) qui doit automatiquement l'accompagner Les personnes tatouées Le tatouage est spécifique à certaines personnes, tout le monde ne peut pas se faire tatouer, cette pratique correspond à des rites et des symboles. En effet, ce sont les jeunes filles en âge pré-pubérien, les jeunes filles nubiles, les femmes mariées, les prostituées et les prisonniers qui se font tatouer. [...]
[...] Cela diffère également selon la partir du corps qui est tatouée. Les motifs d'un tatouage peuvent alors être extrêmement complexes ou à l'inverse, très simples. Mais, chez les Berbères par exemple, ils sont dans l'ensemble, très variés et se caractérisent dans le détail par l'extrême simplicité des éléments qui composent le tatouage : croix, points, arcs de cercle qui forment des combinaisons à l'infini. Fadila Anebarche[6] dresse un inventaire des différents types de motifs selon le tatouage chez les femmes marocaines dont nous extrairons seulement les principaux dessins. [...]
[...] On peut donc voir que le tatouage évolue quand il est en interaction avec l'histoire. Comme aux Philippines, où le bracelet tatoué en haut du bras qui signifiait l'esclavage et qui s'est ouvert, lors de l'indépendance, symbolisant la liberté. La saisie divine du corps va faire progressivement disparaître le sens du symbole longtemps investi dans le tatouage. Il va donc perdre progressivement sa fonction identificatoire pour ne garder que celle de l'esthétisme et de la prophylaxie. En effet, ayant aussi un pouvoir de guérison, le tatouage est gravé sur les hernies sous-cutanées. [...]
[...] Il est soit un moyen de prévenir les maladies, soit un atout sexuel, soit une marque de religiosité, quand il n'est pas un simple motif ornemental. Le tatouage, reste au Maghreb, ancrée dans la tradition. Une partie se marque pour se protéger mais certains perdent leur sens. Malgré tout, on va de plus en plus vers une fonction esthétique du tatouage (charme ) et vers un effet de mode. Ces traditions sont souvent modifier par les civilisations modernes qui perdent et utilisent les signes, les supports pour se parer dans une société obsédée par l'apparence. [...]
[...] Voir annexe. Voir annexe. [...]
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