immigration, parcours scolaire, étudiants africains, travail étudiant
Au sein de l'ensemble du sujet du parcours des étudiants étrangers qui souhaitent venir faire leurs études en France, et notamment concernant les étudiants africains en France (maghrébine et subsaharienne), il convient d'aborder la question du travail. En effet la proportion d'étudiants étrangers d'Afrique qui travaillent sur le sol français pendant leurs études a toujours été relativement importante par rapport au nombre total d'étudiants étrangers qui travaillent durant leurs études. Ce rapport est d'autant plus fort en rationalisant cette proportion vis-à-vis du nombre d'étudiants qui ont un travail par rapport au nombre total d'étudiants toutes nationalités confondues. Nous allons dans une première partie faire un constat précis de cette tendance au vu de l'évolution du marché du travail et de l'accès aux étudiants étrangers. Puis dans une seconde partie, au travers de cette tendance, il convient de s'intéresser particulièrement aux différentes motivations réelles des étudiants africains à consacrer de leur temps au travail plutôt qu'à leurs études pendant leur séjour en France. Enfin dans une dernière partie, nous allons nous intéresser au cadre législatif qui entoure les dispositions d'accès au travail pour les étudiants africains.
[...] Ce total apparaît tout à fait compatible à un étudiant dans le cadre de la poursuite de ses études, mais ce montant est souvent très restrictif pour l'étudiant étranger qui souhaite au travers de son travail pouvoir subvenir à ses besoins scolaires et alimentaires. Au vu de l'ensemble des programmes mis en place, l'attractivité de la France dans le cadre de la poursuite des études à l'étranger pour les étudiants africains en France (maghrébine et subsaharienne) est évidente au vu de l'ensemble des points évoqués dans ce rapport. Cependant, ce dernier met en exergue la dure réalité connue par les étudiants étrangers qui viennent étudier en France. [...]
[...] C'est dans ce cadre que nous avons analysé les notions sociologiques autour du parcours d'un point de vue théorique, mais également d'un point de vue qualitatif, et ce en mettant en avant les deux concepts essentiels à ces différentes données : la métaphore du trajet de métro et la notion de bifurcation. Il apparaît évidemment que l'étudiant étranger africain doit faire face à de nombreuses contraintes administratives, financières et sociales. Au regard des différentes études réalisées et des témoignages recueillis, l'étudiant africain se voit dans l'obligation de travailler en France afin de pouvoir subsister. [...]
[...] Ces derniers ne sont plus dans l'obligation de demander une autorisation de travail. Les autorisations de travail ont donc été assouplies, mais ces dispositions concernent principalement des emplois destinés aux étudiants en fonction de leurs cursus scolaires et de leurs prétentions professionnelles afin de leur permettre d'acquérir une première expérience professionnelle au travers d'un stage par exemple. Mais dans la réalité, ces dispositions restent cependant difficilement compréhensibles par les étudiants étrangers, mais également par les entreprises et elles ne concernent que peu d'offres de travail. [...]
[...] Par ce biais, l'étudiant pourra se familiariser au monde du travail et plus spécifiquement au Code du travail relativement restrictif et très rigoureux en France. Par l'accès au monde du travail, l'étudiant pourra également davantage se socialiser par un autre biais que le milieu étudiant et ainsi pouvoir lier des connaissances avec ses collègues et ainsi se socialiser davantage. Les étudiants étrangers du Maghreb et subsahariens ont la capacité de pouvoir s'intégrer et de se socialiser rapidement en raison de nombreux avantages sur beaucoup d'autres étudiants étrangers, qui résident dans une langue francophone semblable et par une culture française souvent proche et connue de celles de leur pays d'origine. [...]
[...] Ainsi malgré les valeurs mises en avant au travers des dispositifs d'attractivité du gouvernement français, qui sont basées sur le partage et l'échange, ces dernières seraient cependant à relativiser au vu de la réalité connue par une large majorité d'étudiants africains qui viennent en France pour suivre leurs études. Ainsi il conviendrait au pays accueillant, en l'occurrence la France, de revoir l'ensemble de son dispositif social, financier et administratif afin de pouvoir assurer dans les meilleures conditions la poursuite d'études par les étudiants étrangers qui chaque année ont beaucoup d'espoirs et de motivations pour mener des études qui puissent leur permettre de répondre à leurs ambitions professionnelles. [...]
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