Il est difficile à l'heure actuelle d'allumer la télévision, de regarder un film, un journal télévisé, sans être témoin de scènes violentes. Qu'elles soient réelles ou fictives, elles sont partout. Il est incorrect d'affirmer que la société actuelle est plus violente, meurtrière, belliqueuse que dans les décennies précédentes car les génocides, guerres, et violences ont toujours existé ; seulement en parler, les montrer restait presque tabou. Par contre, désormais la société de « Big Brother » offre de nouveaux outils à son expression. La naissance de la télévision, il y a moins d'un siècle, a vu se transformer le rapport de l'homme à l'image.
Physiquement, nos écrans actuels projettent directement sur nous les images, tandis qu'auparavant la toile (le cinématographe) recevait les images projetées ; l'image passait d'abord par un support, aujourd'hui elle arrive directement à nos yeux. L'homme regardait une image projetée, désormais c'est l'image qui est projetée sur nous. La télévision est donc un média qui a un impact plus direct au sens propre comme au figuré, et plus violent aussi. Le téléspectateur est devenu avare d'images sensationnelles, spectaculaires, dramatiques, aux delà de toutes limites. Les caméras sont partout, filment tout et n'importe quoi, mettent en scène des réalités scénarisées (télé-réalité), montrent les ravages de la guerre, des drames en direct (Twin-towers), et en viennent à rentrer dans l'intimité de chacun par le biais des vidéos surveillance. Et c'est à l'individu d'apprendre par lui-même à gérer ce qu'il voit, faire la différence entre réalité et fiction, afin de ne pas reproduire les actes de ces personnages télévisés.
[...] La découverte, coll. Repères p. WINDISCH Uli, et al., Violences jeunes, médias et sciences sociales, Lausanne, éd. L'âge d'homme 210p Autres : Le point sur, Jeunes et NTIC, avril 2005, Centre de documentation de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire. Méthodologie GRAWITZ Madeleine, Méthodes en sciences sociales, Paris, éd. Dalloz, coll. Précis 916p. ROCHE Didier, Rédiger et soutenir un mémoire avec succès, Paris, éd. Eyrolles 108p. [...]
[...] Tout d'abord, je souhaitai étudier l'influence des médias, et de leurs images violentes, sur les adolescents. Je me suis ainsi interrogé à savoir s'ils subissaient un impact direct, ou s'il existait un processus d'intégration ou de rejet. Mais aussi comment allaient-ils ensuite exprimer leur ressenti (avec ou sans violence à leur tour C'est donc sur une base psychosociologique que j'ai débuté mon travail J'ai soulevé différents concepts liés à mon sujet. Ainsi je me suis intéressée notamment à la notion de représentations. [...]
[...] Ce travail est donc envisagé pour la suite. Etudiant un phénomène en constante expansion je ne m'inquiète d'un possible caractère obsolète, puisqu'il est au cœur de l'actualité. Les nouvelles sorties cinématographiques le prouvent de semaine en semaine Par contre je pense nécessaire d'insister sur les points forts, mais aussi les limites d'un tel outil. En effet, le questionnaire est un outil qui demande beaucoup de réflexion quant à l'élaboration des questions, mais aussi un gros travail d'analyse. Mais de par cette ampleur, il offre un panel intéressant, un échantillon qui est censé donner une certaine qualité d'information. [...]
[...] Réponses : Elodie 18ans : c'est ridicule et ca me met hors de moi quand je vois ca. Adrien 21ans: c'est complètement débile, pourquoi les gens font ça? Pour passer pour des gros durs devant leurs potes? "Regarde j'ai tapééééé, j'suis conteeeennnt". Pour les gens comme moi ils passent juste pour des crétins qui savent pas vivre en société . la violence est le dernier ressort quand on ne sait plus quoi dire, ça montre qu'on est bien démuni de réparties et d'arguments, et il y en a qui en font l'apologie. [...]
[...] Je souhaite ainsi comprendre la relation qui existe entre la médiatisation et les adolescents, en me recentrant sur la notion de violence. Comme je l'ai dit précédemment, elle semble agir sur les jeunes. Mais de quelles manières ? Dans quelle mesure ? La recrudescence de films violents, la mise en scène d'actes barbares, cannibales (Le silence des agneaux, de Thomas Harris), les journaux télévisés très axés sur les catastrophes, les guerres, le terrorisme, sont autant de réalités qui agissent sur notre mental, nos représentations, nos comportements. [...]
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