La situation des personnes les plus démunies en France est une préoccupation majeure. Dès le Moyen Age, des institutions hospitalières ont été créées par l'Eglise afin d'accueillir les indigents, les infirmes et les miséreux. Au cours de l'évolution de la société, l'Etat a pris le relais en leur apportant aide et assistance.
Ainsi, j'ai choisi de traiter dans ce projet, l'insertion dans la vie active des personnes sans domicile fixe allocataires du Revenu Minium d'Insertion (R.M.I).
L'accès à un logement, les emplois précaires, le chômage, la vie familiale, l'augmentation générale des prix, sont des facteurs pouvant conduire une personne à perdre son logement principal et donc à être contraint de dormir dans la rue, chez des amis ou bien dans des structures spéciales telles que des foyers ou des centres d'hébergement d'urgence. Le mot «sans domicile fixe» regroupe plusieurs significations : sans-logis (absence de logement), sans-abri (victime d'une catastrophe), le clochard (figure pittoresque n'appelant pas l'intervention publique structurée), vagabond (fait peur) et de mendiant (qui sollicite dans l'espace publique).
De nombreux acteurs luttent contre la misère. L'Etat et les collectivités territoriales mettent en place des lois et des politiques publiques en faveur de l'insertion. En 1998, la loi de lutte contre les exclusions a été votée, énumérant des droits fondamentaux dans les secteurs de l'éducation, du logement, de la protection de la santé, de la vie familiale, la justice et l'emploi.
La protection sociale est née en France, comme dans la plupart des pays européens, après la seconde guerre mondiale, en 1945. Le système de protection social français trouve son inspiration dans le modèle de Beveridge, développé en Angleterre autour de trois grands principes : universalité (une couverture pour tous), uniformité (une aide pour chacun) et unicité (une seule administration) ; et dans le modèle de Bismarck en Allemagne, fondé sur la solidarité professionnelle par les cotisations patronales et salariales.
Ces politiques d'aides sociales reposent sur des stratégies de tri des populations par rapport aux revenus, à l'âge et à la situation professionnelle. Les politiques d'insertion obéissent à une logique de discrimination positive. Elles ciblent des populations particulières Si certains groupes font l'objet d'attentions supplémentaires, c'est parce qu'ils souffrent d'un manque d'intégration.
[...] Il classe les statuts en fonction de la cohésion sociale en trois zones. La zone d'acceptation signifie qu'on dispose d'un emploi permanent et que l'on a des relations avec la société, la zone de vulnérabilité associe la précarité d'un travail et la fragilité relationnelle, et la zone de désaffiliation (cf annexe qui conjugue l'absence de travail et l'isolement social. Robert Castel tire trois implications de ce modèle. Premièrement, les frontières entre ces trois zones sont infimes, en effet, la désaffiliation s'alimente dans la zone de vulnérabilité, la précarisation des emplois conduit souvent à une absence de travail qui entraîne une rupture avec la société. [...]
[...] Ces politiques d'aides sociales reposent sur des stratégies de tri des populations par rapport aux revenus, à l'âge et à la situation professionnelle. Les politiques d'insertion obéissent à une logique de discrimination positive. Elles ciblent des populations particulières Si certains groupes font l'objet d'attentions supplémentaires, c'est parce qu'ils souffrent d'un manque d'intégration. Ensuite, dans le cadre de la lutte contre l'exclusion, la loi du 31 décembre 1988 instaurant le Revenu Minimum d'Insertion (R.M.I) a été créée dans le but d'insérer les personnes les plus en difficulté dans le monde du travail. [...]
[...] L'objectif de cette association est de développer et de coordonner les acteurs de l'I.A.E. Son financement se fait par le biais de subventions du Conseil Régional et Départemental. Ses activités concernent toutes les structures dont l'objectif est d'être un intermédiaire pour l'accès à un emploi. La C.L.A.I.E a donc pour mission de mobiliser tous les acteurs de l'I.A.E du département et ce quel que soit leur forme juridique : associations intermédiaires, entreprises d'insertion, entreprises de travail temporaire d'insertion, les centres d'adaptation à la vie active et les chantiers d'insertion. [...]
[...] L'information étant imparfaite, le demandeur va augmenter sa période de chômage pour acquérir un maximum d'information. A cela s'ajoute l'indemnisation du chômage qui diminue le coût de la recherche et augmente la durée du chômage. Le demandeur calcule aussi son salaire d'acceptation ou de réservation, il s'agit du taux de salaire minimum à partir duquel le demandeur acceptera l'offre de travail. A travers ces travaux, George Stigler s'intéresse à la formation du salaire d'acceptation en dessous duquel le chômeur n'acceptera pas l'emploi et aux effets négatifs de la prolongation de la période de chômage ainsi que de l'indemnisation. [...]
[...] Ce revenu ouvre des droits sociaux à l'allocataire, par exemple le droit à la Couverture Maladie Universelle, des allocations de logement à caractère social. Enfin, le R.M.I est avant tout un contrat d'insertion engageant le bénéficiaire à participer à des actions d'insertion et la collectivité à permettre au bénéficiaire de mener son projet d'insertion. Tout au long de ce projet nous allons aborder le problème de l'insertion dans la vie active des personnes sans domicile fixe et allocataire du R.M.I. Il s'agira ici de personnes qui se retrouvent sans domicile fixe involontairement et qui vivent en France de façon régulière. [...]
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