Insertion professionnelle des jeunes, jeunes diplômés, situation de précarité, insertion sociale, jeunesse, diplôme, travail, place dans la société, logement, expérience professionnelle, AED aide éducative à domicile, ASE aide sociale à l'enfance, CIVIS contrat d'insertion dans la vie sociale, INSEE institut national de la statistique et des études économiques, ONED observatoire national de la protection de l'enfance, RSA revenu de solidarité active, SMIC salaire minimum interprofessionnel de croissance, insertion sociale et professionnelle des jeunes, mémoire Master Sciences de l'éducation
"Je suis complètement perdu, je vais finir à la rue, je suis jeune, mais ma vie est finie j'ai tout foutu en l'air." Voilà les dernières paroles de Kevin 19 ans. Ce jeune homme sort d'un parcours chaotique comme il me le décrit. Balloté de foyer en foyer, c'est à l'âge de 18 ans qu'il atterrit dans la rue, car il ne peut supporter de ne pas trouver sa place quelque part. Il n'a pas de famille, pas d'argent et surtout aucun projet. Après quelques plans plutôt "abortifs" chez des amis, il touche le fond, il a besoin de trouver une solution, il est à la rue. C'est alors qu'il découvre une mission locale, plutôt sceptique au vu de son parcours et de ses connaissances en matière de soutien et d'accompagnement. Grâce à la mission locale où il est affecté, il apprend l'existence d'une structure d'insertion où l'hébergement y est compris. Kevin ne pense pas trop à l'insertion finalement, tout ce qu'il lui faut, c'est de l'argent et un toit sur la tête. La structure le reçoit en urgence et lui permet d'intégrer un groupe dans la semaine qui suit, cela est plutôt positif. De plus, il a pu parler de ses soucis d'addiction, car il vient de la rue et il a pris l'habitude de consommer de l'alcool et de la drogue pour oublier. Il sera quand même pris au sein de l'établissement. J'ai rencontré Kévin dès son arrivée et son histoire m'a particulièrement questionnée. Nous nous sommes vus approximativement deux fois par semaine. Il a exprimé être reconnaissant d'avoir été accepté dans la structure, mais pour lui, devoir intégrer les règles militaires s'avérait compliquer. Kevin a intégré le centre pendant 3 semaines avant d'être exclu pour consommation de produits illicites. Je me suis interrogée sur les conséquences de cette exclusion le retour à la rue, sans issue de secours et d'une manière très soudaine. Pendant les temps de rencontre avec lui, j'ai pu observer deux facettes chez lui, celle d'un jeune homme marqué par son histoire avec une envie de s'en sortir et celle d'un adolescent en quête d'une place quelque part recherchant les limites chez les encadrants. C'est à ce moment-là que j'ai compris la situation de ce jeune partagé entre son envie de s'en sortir et sa quête de limites auprès des adultes. Être dans un lieu avec des règles l'a peut-être poussé à vivre une part de son adolescence qu'il n'a finalement pas vraiment vécue du fait de son parcours. C'est pourquoi j'ai mis en lien son histoire, ses problèmes et son échec dans son parcours d'insertion. Je me suis demandé comment il aurait fallu travailler avec lui pour qu'il soit prêt à rentrer dans un parcours d'insertion. Des questionnements sont toujours très présents. Kevin était-il prêt à devenir un adulte? Kevin était-il prêt à mettre du sens à son parcours ? Comment a-t-il travaillé sur son histoire ? Comment a-t-il été préparé à devenir un adulte ? Comment accompagner un jeune dans son parcours d'insertion afin qu'il en devienne acteur ? Existe-t-il des structures qui peuvent le préparer à cela ? L'histoire de Kevin n'est qu'une histoire parmi tant d'autres où des jeunes peuvent être, au vu de leurs problématiques, confrontés à l'échec dans l'insertion professionnelle.
[...] Cela pourrait donc permettre au travers de diverses thématiques de travailler sur le jeune et son bagage. Cette étape permettrait aussi de travailler sur ses freins, ses angoisses, ses a priori du monde adulte, du travail de l'autonomie et de l'accompagner vers ses objectifs Outils de vérification Pour vérifier mon hypothèse, je ferai des entretiens semi-directifs (cf. Quivi et Campenhoudt) à destination des professionnelles et des jeunes. Les jeunes choisis seront en fin de parcours voire déjà insérés afin qu'ils puissent avoir pris du recul. Je créerai deux questionnaires pour chacun d'entre eux. [...]
[...] Récupéré sur https://orbilu.uni.lu/bitstream/10993/22933/1/VSOC_154_0107.pdf Thèse : Carence paternelle et conséquences psychologiques. Récupéré de http://theses.univ- lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon 2.2010 .oliveira_p&part=359830 Annexes L'adhésion d'un jeune en insertion professionnelle quand son projet ne fait pas sens. Entretiens jeunes : Quel est ton parcours de vie ? Penses-tu qu'avoir un logement, un travail permet de devenir autonome ? Selon toi pourquoi n'arrives-tu pas à t'insérer professionnellement ? Que représente pour toi la notion de réussite ? Quelles représentations as-tu du travail ? C'est quoi l'insertion ? Entretiens professionnels : Présentation du professionnel . [...]
[...] Nous l'avons vu, certaines familles peuvent être dans l'impossibilité de transmettre un capital culturel (à définir) eu égard leur histoire. En tous les cas, il ne s'agit pas de penser que si certains freins périphériques sont identifiés par cette absence de transmission, celle-ci ne se fait pas consciemment, elle reste le produit d'une socialisation (la différence entre socialisation et éducation [scolaire] la socialisation on transmet des valeurs, des normes, l'éducation un savoir des compétences). À finir Le surinvestissement de la famille 3. Lorsque le jeune doit réussir à tout prix. [...]
[...] Cette partie vise à comprendre les comportements des jeunes vis-à-vis des adultes travailleurs sociaux qui les accompagnent. Pour définir le trouble de l'attachement et en comprendre le concept, j'utilise le travail de Bowlby, psychiatre ; psychanalyste et précurseurs de la théorie de l'attachement Selon lui il existe 4 types d'attachements : L'attachement sécure : C'est lorsque les enfants ont une figure d'attachement sécurisante et réceptive. L'enfant arrive à trouver un certain équilibre. De plus, l'enfant sécure demande beaucoup de proximité physique que les autres. [...]
[...] Pour elle je suis une enfant je n'ai pas de conseil à lui donner. Finalement je me dis c'est vrai je dépends de ma mère je ne suis pas encore adulte. ». Malgré qu'elle soit préoccupée par la situation de sa famille en essayant de donner des conseils elle était renvoyée à son jeune âge. Pauline, même si elle est adulte, a néanmoins que peu de marche de manœuvre sur ses choix. En effet, pour sa famille il n'est pas envisageable de faire certains métiers. [...]
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