Ministère de l'Éducation nationale, influence de la culture digitale, sexisme, sexualisation du corps de la femme, corps de la femme à travers l'histoire, femme dans la publicité, femme dans la mode, secteur des cosmétiques, éducation sexuelle, pornographie, cybersexisme, sites de rencontres, Dove, Dolce and Gabbana, body shaming
Il y a plus de 52,7 millions d'internautes en France. 83,3 % des Français de plus de deux ans surfent sur internet. Plus de 42 millions d'entre eux se connectent chaque jour au cours de l'année. En moyenne, les Français passent 4h48 sur internet et 1h28 sur les réseaux sociaux au cours de la journée. La population, et principalement les jeunes, est hyperconnectée. La culture digitale serait donc bien ancrée dans le quotidien de chaque individu, et d'autant plus chez les digitales natives. L'utilisation qu'en font ces internautes peut s'avérer problématique, notamment à cause de la propagation d'idées et d'actes sexistes.
[...] Le corps de la femme, dans la culture occidentale, est extrêmement codifié et idéalisé. Les femmes doivent être blanches, paraître féminines, douces et sophistiquées à la fois. Pour rentrer dans les standards de beauté, elles doivent être minces, mais pas trop, avoir un ventre plat, une forte poitrine ou encore des fesses au fort relief. Toutefois, ces critères de beauté peuvent varier d'un extrême à l'autre dans certaines cultures. En Afrique, ce sont les femmes bien portantes qui sont les plus appréciées. [...]
[...] La gagnante de Loft Story est humiliée publiquement. Gifi montre, à travers sa publicité, que son corps a changé et qu'il ne rentre plus dans les critères des canons de beauté de ces dernières années. La marque insinue qu'une femme doit être ce que qualifie la société de « belle » ou encore « parfaite » pour pouvoir profiter, s'amuser et être regardée par un homme : ici Benjamin Castaldi. De plus, l'actrice qui double Loana lorsqu'elle est dans l'eau est hypersexualisée. Plusieurs éléments ont été placés pour qu'elle attise le désir masculin. [...]
[...] L'un d'entre eux la tient par les cheveux. Qualifiée de publicité sexiste et incitative à la violence envers les femmes par plusieurs associations et internautes, la marque a décidé de la retirer du marché mondial. Plus récemment, le visuel de la marque Klara Cosmetics a également fait parler de lui avec sa phrase d'accroche « Just kiss me, don't ask ». Son contenu a lui aussi été jugé comme sexiste et incitatif au viol. Une pétition a circulé en masse sur la toile et a obtenu des milliers de signatures pour forcer sa suppression du marché. [...]
[...] Elles peuvent avoir lieu lors d'événements réels et physiques : dans la rue, dans les transports, sur le lieu de travail, etc. Elles sont également susceptibles de se manifester avec l'aide d'internet : réseaux sociaux, sites de rencontres, messageries en ligne, films, vidéos, télévision, publicité, etc. Le sexisme généré par le biais d'internet est un phénomène d'actualité. Rappelons-nous l'hashtag #MeToo, qui a révélé au monde la souffrance de millions de femmes qui ont révélé être agressées et harcelées par des hommes. [...]
[...] Il peut être défini de la manière suivante : « Le body shaming désigne le blâme que subit une personne par une autre personne ou un groupe d'individus (souvent sous la forme de mots cruels), à cause de l'apparence de son corps, lequel peut être jugé trop gros, trop maigre, trop musclé, etc[62]. ». Nous sommes une nouvelle fois face à un terme qui se base sur des stéréotypes : minceur, maigreur, beauté, musculature, etc. Le body shaming montre une nouvelle fois l'importance que la société moderne accorde au physique. Source : www.missnoslim.nyc Presque une Française sur deux se trouve grosse et n'aime pas son corps[63] et se fait harceler. [...]
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