Nous analyserons, dans une première partie, les formations et orientations proposées aux jeunes, pour lesquelles nous trouverons déjà les prémices du clivage hommes-femmes dans le monde du travail. Puis, dans une seconde partie, nous verrons que l'égalité entre les sexes n'est effective que dans les textes, en étudiant le fonctionnement et la réalité du marché du travail
[...] Mais on constate que le niveau de qualification joue un rôle prédominant. On distingue donc des situations différentes. Les femmes qualifiées La course aux diplômes : allié ou ennemi de la femme ? Avec les progrès de la scolarisation dans l'enseignement secondaire, l'avantage des filles sur le niveau d'instruction va disparaître. Les différences entre filles et garçons vont s'amenuiser. Le baccalauréat perd déjà de sa valeur, ainsi d'autres critères de sélection prennent le devant. Par exemple, la spécificité du bac, et dans ce cas la situation des jeunes filles est critique. [...]
[...] La mobilité féminine serait limitée par le plafond de verre d'une représentation masculine de autorité et du pouvoir. Cette hypothèse repose sur le constat selon lequel la division sociale des espaces du masculin et du féminin est asymétrique et hiérarchisée. Le masculin domine, matériellement et symboliquement, et cette domination se manifeste en particulier par des processus d'englobement du féminin dans le masculin, d'assimilation du féminin au masculin . Le masculin sert de référent général, dit la vision légitime du monde, de l'ordre social et, ce faisant, de l'ordre des sexes; il représente le tout social. [...]
[...] Dans l'enseignement général, le bac S apparaît comme un passage obligé, logique et normal dans un parcours idéal on note tout de même que l'on ne parle encore pas de rationalité à son propos ! Les garçons apparaissent donc plus passifs que les filles, et confient leur orientation à leurs professeurs et à leurs parents. En réalité, ils choisissent la filière scientifique par rapport aux études qu'elle permet, et au prestige qu'elle reflète, l'apport intellectuel des études ne les intéresse guère. Finalement, les deux sexes doivent faire face à des contraintes communes. [...]
[...] Le projet d'élaborer une société réellement mixte passe nécessairement par une autre façon de combiner ces valeurs entre les hommes et les femmes. Société moderne, compétitive et concurrentielle sans doute, mais un monde du travail plus accueillant, plus décontracté, moins lesté par les inerties de la matière, où les femmes, pour y vivre pleinement, devront y apprendre les lois dures, quoiqu'on en dise, de la concurrence et du conflit. Il fallait terminer ce bilan contrasté sur une note d'espoir, c'est peut- être du côté de l'école qu'il faudrait la chercher. [...]
[...] Le nombre d'heures passées au bureau ne l'empêche en rien, d'être considéré comme un mari et un père modèle. Mais si une femme, décide de se consacrer un peu trop à son emploi, alors elle n'assume pas sa famille, et encore moins son rôle de mère, on considère qu'elle néglige alors son mari et ses enfants, car elle n'est pas à leur entière disposition. On comprend ainsi le dilemme des femmes, suivre ses aspirations, en fondant une famille et en exerçant un travail qui les motive, (ce qui ne poserait aucune difficulté si les femmes avaient la compréhension et le soutien de leurs époux ou compagnons), ou bien se conformer aux attentes de la société. [...]
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