La réussite de l'individu (homme ou femme) est-elle dépendante de son apparence physique ? S'agit-il donc uniquement de beauté ? Est-ce que les hommes beaux réussissent mieux que ceux aux physiques désagréables ? La beauté d'un individu n'est-elle que physique ? Lors d'un entretien d'embauche, hormis l'apparence physique, n'y a-t-il pas autre chose (le charisme, l'argumentation, etc.) qui prend le dessus sur les préjugés basés sur le physique ? Si la beauté joue beaucoup sur l'embauche, pourquoi des personnes aux physiques désagréables atteignent-elles des postes clés ? Est-ce que ce sont uniquement les métiers du tertiaire, ceux qui impliquent un contact direct avec la clientèle, qui se braquent sur l'apparence physique ? Avec les nouveaux stratèges (CV sans photo, changement de noms, adresse fictive…) qui permettent de ne pas être recalé sur l'apparence physique, arriverons-nous vers une égalité devant le recrutement ?
Autant de sujets qui méritent d'être traités, mais qui par manque de temps et par obligation de cibler ne pourront pas l'être dans ce mémoire. Notre étude portera donc essentiellement sur l'évolution de la carrière de la femme et du rôle essentiel qu'elle a joué au sein des entreprises d'une part et d'autre part de l'importance capitale de son apparence physique dans cette réussite. Si la carrière de la femme a fortement évolué au cours du XXe et XXIe siècle, alors nous montrerons qu'au-delà de ses compétences, c'est son apparence physique qui a joué un rôle considérable dans l'atteinte des plus hauts postes.
[...] Certaines ont réussi leur pari Les propos d'Avivah WINTERBBERG-COX24 sont repris par C.GRABY et M.ROY- PRETET (2007 : 28) : depuis deux ou trois ans, il se passe quelque chose. Les entreprises recherchent des femmes. Elles ont compris qu'elles représentaient la moitié de l'humanité donc des clients et surtout la moitié de l'intelligence Et pour nous le prouver, C.GRABY et M.ROY- PRETET (2007 : nous donne l'exemple de Patricia Russo. Il s'agit de la seule femme actuellement à la tête d'une des 40 premières entreprises cotées de France. Elle a pris le nouveau groupe issu de la fusion d'Alcatel et de Lucent. [...]
[...] Les hommes au physique supérieur à la moyenne ou très séduisants (soit gagnaient, par contre de plus qu'ils n'auraient dû compte tenu des mêmes facteurs. Quant aux femmes, les pourcentages sont moins importants : "la pénalité" due à un désavantage physique n'était que de mais "la prime de beauté" restait de 5%. Cette différence est moins significative chez les femmes étant donné que les femmes les moins séduisantes sont aussi celles qui ont un taux d'activité nettement inférieur à celui des femmes dont le physique est au-dessus de la moyenne. [...]
[...] Elle a ensuite travaillé quelques années sur Paris pour plusieurs sociétés de couture et de stylisme en CDD. Puis elle a eu deux enfants. La famille a ensuite déménagé à la Baule où elle n'a trouvé aucun emploi. L'idée de créer son entreprise lui trottait depuis longtemps dans la tête. Elle a commencé par créer des pyjamas pour enfants puis a étendu son offre à des vêtements de jour. Dans un article intitulé Qui sont les créatrices d'entreprises disponible sur le site de France des pourcentages mettent en avant les motivations de celles qui se sont lancées dans l'entreprenariat. [...]
[...] Il se trouve que c'est effectivement le cas. L'Apec nous le prouve : le clivage se fait principalement entre "école d'ingénieurs" et "diplôme universitaire" : 29% des hommes sortent d'une école d'ingénieurs, contre 10% des femmes ; 46% des hommes sortent avec un diplôme universitaire, contre 56% des femmes. Seules les femmes sortant des Ecoles (de management ou d'ingénieurs) ont en fait le même taux d'emploi que les hommes [soit 74-75%]. Cependant, à niveau de formation égale, mais également à filière de formation identique, les femmes sont moins fréquemment cadres que les hommes (Confère tableau 1). [...]
[...] Néanmoins pour les femmes cadres, dans les disciplines masculines, elles sont plus crédibles lorsqu'elles sont au sein de l'entreprise que lorsqu'elles créent leur entreprise. Qu'est-ce qui donne donc tout ce crédit aux femmes qui ont choisi d'évoluer au sein de l'entreprise ? Est-ce que le fait que ce soient des hommes qui les nomment à la tête des entreprises joue un rôle dans leur accès aux plus hauts postes ? Est-ce que leur apparence physique joue un rôle dans cette ascension ? Les femmes aux physiques agréables ont-elles mieux réussi que celles plus désavantagées ? [...]
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