Mémoire réalisé en 2e année de sociologie à l'université. Ce dossier propose de s'interroger sur le statut des femmes dans le milieu très "masculin" qu'est la police.
[...] La spécificité de leurs combats et de leur situation historique suffisait déjà à placer les femmes dans une position d'énonciation singulière. Par ailleurs, la tradition occidentale avait assigné aux deux sexes des qualités mentales et affectives différents par nature Nous nous sommes également demandées pourquoi les hommes agissent ainsi avec les femmes. MAUGUE Annelise dans L'identité masculine en crise : au tournant du siècle, 1871-1914 répond à cette question : Peut-être parce que l'identité masculine est en crise. Les hommes, à vrai dire, s'accommodent d'une certaine manière de cette dépossession. [...]
[...] Et les réflexions fusent entre eux. Si tu n'es pas viril, tu es une tapette une fiotte un pédé Le travail est devenu une norme sociale pour les femmes. Elles ont en eu assez d'avoir l'image de la femme au foyer, élevant les enfants, s'occupant du mari. Les problèmes économiques les ont obligés à se mettre au travail, et elles y ont pris goût. Elles veulent subvenir aux besoins de leur famille au même titre que le mari ou le père de famille. [...]
[...] C'est pourquoi les femmes sont sans cesse en train de prouver leur valeur. Pourquoi les femmes souhaitent-elles travailler dans des métiers d'homme ? Si les femmes veulent travailler, c'est parce que le travail féminin est devenue une norme sociale. Si le travail est devenu une norme sociale, elles souhaitent exercer des métiers qui leur plaisent avant tout. Si elles décident de choisir un métier qui leur plait, un métier d'homme elles savent qu'elles ne doivent pas perdre la face devant leurs collègues masculins, et doivent sans cesse prouver leur professionnalisme. [...]
[...] Q : C'était juste de l'administratif ? R : Oui. Q : C'était le statut de policier ? R : Non, non. C'étaient des secrétaires administratifs, elles n'avaient pas le statut de policier. Par contre dans l'armée, il y a eu des femmes qui étaient docteurs, infirmières. Q : Il y a des femmes chez les marines ? R : Oui, oui, il y en a chez les marines, mais pas chez les sous-mariniers. Q : Merci pour tes réponses. [...]
[...] Il faudrait faire attention à limiter le nombre de femmes au sein de la police nationale. Q : Dans l'actualité récente, il y a eu les violences urbaines, est-ce que vous pensez que beaucoup de femmes étaient sur le terrain, et si c'était le cas, ont-elles été efficaces compte tenu des violences ? R : Pour ma part, je n'en ai pas vu beaucoup, les services concernées étaient des compagnies d'intervention, des compagnies républicaines de sécurité et des BAC (brigade anti-criminalité), et ce sont des services où elles sont peu ou pas présentées, ce qui fait qu'il y a une sélection pour les capacités physiques concernant ce type de travail. [...]
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