L'étude wébérienne sur la domination cherche à savoir ce qui pousse un individu à obéir à un pouvoir politique quand le critère de l'intérêt n'est plus valable, quand l'argument de la crainte n'est pas convoqué. La domination de notre société par un rationalisme à toute épreuve amène néanmoins des problèmes, enclenche un processus destructeur de sens, condition fondamentale à tout bien être et donc au bon fonctionnement d'une société. Notre étude consiste à souligner, expliquer l'étrange fatalisme de cette issue progressive. Ainsi il s'agit d'étudier dans un premier temps la clef de voûte de la sociologie politique wébérienne, à savoir la domination, pour dans un deuxième temps cibler les limites du rationnel afin de comprendre la perte de sens au sein des sociétés.
[...] Cependant la comparaison du national et de l'international s'arrête ici, la force de la domination ne se retrouve pas dans le milieu international puisque aucune puissance ne peut légitimement se définir comme dominant. L'étude wébérienne sur la domination cherche à savoir ce qui pousse un individu à obéir à un pouvoir politique quand le critère de l'intérêt n'est plus valable, quand l'argument de la crainte n'est pas convoqué. La domination de notre société par un rationalisme à toute épreuve amène néanmoins des problèmes, enclenche un processus destructeur de sens, condition fondamentale à tout bien être et donc au bon fonctionnement d'une société. [...]
[...] Celle-ci n'est pas souhaitable puisque la lutte permet à l'identité nationale de prospérer. À un niveau interne les luttes sociales sont également omniprésentes même si l'État revendique le monopole de la coercition légitime. Elles sont ce domaine où se sont réfugiés les espérances de salut, les significations centrales et les buts positifs qui ordonnent et systématisent les buts de vie. On comprend alors que la lutte est un facteur d'évolution, elle permet à l'homme d'avancer, de continuer une marche vers le progrès. [...]
[...] Être serviteur demande toutefois des qualités obligatoires, la domination se doit d'être charismatique, exercée par un chef passionné vivant pour la politique et non par elle. Ce chef doit apporter des explications afin que cesse l'incompréhension, avoir le coup d'oeil afin de réagir rapidement si un problème survient. Enfin les moyens techniques d'une minimisation de la domination relèverait d'une brièveté des fonctions représentatives, d'un droit de rappel des représentants, d'une obligation pour les mandataires de rendre des comptes devant leurs mandats et enfin d'un principe de rotations des charges. [...]
[...] Sociologue de l'action, Weber n'a pu prendre place dans l'arène politique afin de baptiser ses pensées. Toutefois il serait dangereux d'en conclure un positivisme outrancier ; Weber ne pense pas les faits sociaux comme des réalités qu'il suffirait de lire. Inscrit dans le courant des nominalistes, il entend les comprendre par le biais d'interprétations subjectives. Seuls les individus sont porteurs de sens et en aucun cas il ne faut étudier les faits spécifiques et regarder la société comme un tout où la sociologie met en relation des faits sociaux et enferme les vérités dans des concepts rigides. [...]
[...] Ce processus gagne de nombreuses activités sociales puisque le premier désenchantement, même s'il ne découle pas de la bureaucratisation, est celui du monde religieux. Weber ne cherche pas à combler le vide laisser par l'effacement de la théologie cependant il en analyse les conséquences. La pensée de Nietzsche dans la formation de sa réflexion est très importante puisqu'il aboutit aux mêmes conclusion, ou du moins en partie, sur le thème de la religion. Pour les deux auteurs dieu est mort l'homme doit se reconstruire sans lui, redonner un sens à ses actions. [...]
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