« Quand un petit garçon grandit, il devient un homme. Quand une petite fille grandit, elle devient une femme, pas une pute. » (Campagne de publicité lancée par NPNS) Voici une des phrases chocs émise par l'association Ni putes Ni soumises (NPNS) pour diffuser son message à l'ensemble de la population. Nous avons donc choisi d'étudier cette association pour des raisons et motivations personnelles par le fait qu'elle soit récente et qu'elle concerne une majorité de problèmes urbains d'actualité auxquels nous apportons un intérêt particulier, d'autre part, nous cautionnons leurs activités, leurs valeurs mais également leurs revendications car nous sommes avant tout des femmes.
[...] Pour changer les choses, il faut de la sensibilisation et de la prévention. NPNS est un projet de société pour voir grand car je ne veux pas voir petit, ça se passe donc au niveau législatif, au niveau des lois, c'est l'urbain, c'est la politique de la ville. - 12) Pouvez-vous nous décrire le quotidien d'une de vos journées de travail ? - Je n'ai pas de quotidien, je vais de surprise en surprise mais les demandes de dossiers de subventions sont une réalité. [...]
[...] De plus, elle s'occupe du réseau international tel que le programme Daphné dont un de ses objectifs est d'obtenir des subventions auprès de la commission européenne. En ce qui concerne le quotidien des journées de travail, il n'en existe pas, c'est l'imprévisible (pour reprendre ses propres termes) qui domine, ce qui est dû au fait que l'association travaille par rapport à l'actualité, par exemple récemment le meurtre de Shérazade. Cependant, elle ne peut guère s'impliquer à 100% dans cette association de par son statut d'étudiante mais elle tente de s'engager un maximum pendant ses heures de travail, c'est-à-dire de 10h à 18h, elle va par exemple essayer de respecter les délais donnés en ce qui concerne la rédaction de ses articles. [...]
[...] - Lady Laistee : Quelle que soit la ville de banlieue, les problèmes sont les mêmes ! Le statut de la femme, les frères qui font la loi. Tout le monde n'est pas d'accord avec Ni putes Ni Soumises dans les cités, mais il y a des choses qui se sont amorcées. - Brice : Penses-tu que le gouvernement a entendu vos demandes dans leur totalité ? - Lady Laistee : Je pense que le gouvernement a entendu mais qu'il a d'autres problèmes à gérer. [...]
[...] Ainsi, l'association a pu constater que la mixité engendrait le respect des droits des femmes. Les membres luttent actuellement pour deux types de mixités : la mixité en général, mais plus précisément la mixité sociale (lutte contre le communautarisme et contre les ghettos, constitués d'individus défavorisés donc issus de l'immigration) et la mixité en rapport avec l'égalité homme/femme. En effet, il faut s'intéresser à la manière dont la ville est construite et les politiques urbaines qui y sont engagées. Ainsi, la mixité sociale contribue au respect des droits des femmes, c'est-à-dire le respect de l'égalité des sexes. [...]
[...] - De toute manière, ce dossier est uniquement scolaire, il n'y a aucune diffusion, vous n'avez pas à vous inquiéter là-dessus. - Je peux juste dire alors que j'ai des liens d'amitié avec les bénévoles mais que les relations sont plus compliquées avec les internes. - 14) Comment qualifiez-vous votre degré d'implication dans l'association (nombre d'heures travaillées, nombre de manifestations, vos réactions aux activités de l'association ) ? - Il est vrai que je passais beaucoup de temps ici quand j'étais bénévole, je pouvais y passer des journées entières et j'étais très actif à la mobilisation. [...]
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