Il s'agit d'un mémoire de sociologie sur les parents démissionnaires réalisé à l'université de Rouen.
Cette thématique est assez large puisqu'elle s'intéresse à deux agents de socialisation que sont la famille et l'école.
Cette étude se trouve donc au croisement de deux champs de la sociologie, à savoir la sociologie de la famille, d'une part et la sociologie de l'éducation, d'autre part.
La problématique est la suivante : Quelle est l'implication des parents dans la scolarité de leur(s) enfant(s) ; quel regard ont les élèves, leurs parents, le corps enseignant sur l'école ; quel rôle attribue-t-on aux parents dans l'éducation de leurs enfants ? Et quelle crédibilité faut-il accorder au thème de la démission parentale ?
[...] J'en faisais collection alors il en a lu pas mal. Sinon, c'est souvent le samedi matin, en allant faire les courses, qu'il demande à sa mère de lui acheter une nouvelle petite BD qu'il lit en général dans le week-end. En fait, je ne sais pas trop si c'est vraiment de la lecture ou si il regarde que les image, mais en tout cas, il passa pas mal de temps avec ces BD. Sinon, chez sa grand-mère qui a pas mal de livre pour enfant, il lit des petits bouquins, c'est pas grand chose mais il a lu, il y a pas longtemps un bouquin sur les animaux de la Savane, et du coup, il nous a demandé de lui en acheter un sur les tigres et les lions, chose qu'on a fait. [...]
[...] C'est vrai que c'est très très bien structuré sur Rouen parce que je viens des Yvelines, moi c'était pas du tout ça ils étaient 30 à l'étude. Là, j'ai pas de soucis dans ces devoirs, les récitations tout ça je lui fais revoir mais en général tout est géré par l'école. Ils ont une demie heure de 15h30 à 16h ils font pendant heure les devoirs parce que normalement c'est pas obligatoire jusqu'à la sixième. Donc, les parents sont tranquilles pour ceux qui restent pas à l'étude. [...]
[...] De fait, il y selon ce même auteur, des tas de raisons qui expliquent que les parents ne se rendent pas à l'école. La première raison est que certains parents font à l'école une telle confiance qu'il ne leur viendrait pas à l'idée de contrôler ce qu'il s'y passe. Effectivement, pour ces parents dotés d'une grande confiance envers l'institution scolaire, l'enseignement est l'affaire des enseignants. La seconde est que l'école est un lieu mal connu. Toutefois, l'auteur reconnaît que cette méconnaissance serait justement un argument pour inviter davantage les familles à venir ; mais qui va, sauf en situation touristique, vers un lieu social qu'il ne connaît pas et dont il ne maîtrise pas les codes ? [...]
[...] Cependant, l'intitulé fournissait une information complémentaire présentée sous forme d'une question de départ : Démissionnaires, les parents d'élèves? Cette volonté d'inclure les parents d'élèves ne semblait pas résulter d'un choix anodin puisque la famille et les relations famille-école ont souvent été occultées dans les études relatives à la sociologie de l'éducation. En effet, la sociologie de l'éducation, si l'on en croit François de Singly, est à forte dominante une sociologie de l'école.[4] L'éducation dans la famille, peu étudiée par la sociologie de l'éducation, n'a guère, non plus, été traitée en sociologie de la famille, c'est pourquoi notre étude pouvait constituer une perspective intéressante. [...]
[...] L'école c'est un sujet qui revient souvent dans vos discussion avec elle ? Souvent ? Normalement on va dire. Il n'y a que ça on va dire mais comme elle parle souvent de ce qu'elle veut faire, je le dis il va bien falloir que tu travailles. Elle me demande jusqu'à quel âge il faudrait qu'elle aille à l'école pour finir vite. Donc je lui ai à peu près dis faudra que t'ailles jusqu'à 25 par là. Et elle veut faire quoi ? Elle veut faire Véto (vétérinaire). [...]
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