Influence du coaching, réinsertion professionnelle, gestion de conflit, conflit coach / coaché, mesure de la satisfaction, mesure de la réussite, asymétrie d'information, professionnalisme du coach, facteur de développement progressif, transition professionnelle, isomorphisme, faculté d'apprentissage
La question du coaching est aujourd'hui un élément en pleine expansion dans le cadre, plus large des évolutions sociétales et économiques. En effet, le développement économique et social de cette notion doit particulièrement être rattaché à deux tendances lourdes qui, en s'amplifiant, devraient pousser encore plus loin son développement.
Tout d'abord, la plus grande volatilité des carrières a profondément modifié les besoins et attentes des salariés et des structures de production. L'intégration progressive de l'innovation radicale et la rapidité accrue de ses cycles, particulièrement à l'heure de la numérisation de l'économie, ont rendu les carrières et les compétences plus instables et ont augmenté la nécessité de proposer une formation tout au long de la vie. Cette formation, si elle passe par l'acquisition de compétences techniques, doit également être comprise par l'intégration par les salariés d'un savoir-être propre à ce changement de paradigme. Notons que cette tendance, dans la mesure où elle pousse de plus en plus à disposer d'un ou plusieurs emplois a poussé de nombreuses personnes à développer leur propre entreprise de coaching, développant de manière importante l'offre en la matière, facteur de développement progressif de la demande.
[...] Ainsi, l'intégration de ces facteurs subjectifs et objectifs dans l'évaluation à la fois micro et macro du recours au coaching semble devoir aujourd'hui passer, pour en mesurer son efficacité par l'implémentation d'une série d'indicateurs à même de permettre de valider l'efficacité de ce dispositif sur la qualité des appariements qui en résultent et notamment la pondération de cette efficacité en fonction du public. Cette approche permettra notamment de cibler le public pour lequel le recours au coaching est le plus efficace. Conclusion A titre de conclusion, il apparaît que le coaching offre bel et bien un apport significatif aux personnes en situation de transition professionnelle et ce, principalement au travers de trois modalités d'action non exclusives l'une de l'autre voire même cumulatives. [...]
[...] Cette approche, fondamentalement individuelle est avant tout un outil marketing et de suivi pour les coaches eux-mêmes afin d'améliorer leur compétitivité sur un marché devenu aujourd'hui ultra-concurrentiel. Cependant, les critères subjectifs des coachés ne sauraient être considérés comme un marqueur valable dans la mesure de l'efficacité de l'emploi de coach dans une perspective de reclassement professionnels. Ainsi, pour de nombreux spécialistes, cette nécessité de mesurer l'efficacité des séances est de la charge des coach eux-mêmes : « Cela relève de la responsabilité de l'accompagnant de mesurer les effets produits (sur l'accompagné) des actes posés en accompagnement. [...]
[...] Notons ici que la question est définie sous l'angle de l'efficacité et non pas de l'efficience de l'opération, notamment pour l'organisme qui finance la réalisation de ces séances de coaching, que ce soit l'entreprise ou les institutions en charge de l'appariement. Sur le plan de la satisfaction personnelle, la question de cette mesure semble devoir être prise sur la base d'un questionnaire de satisfaction qui serait réalisé par le coaché à l'issue du programme qui avait été établi. Ces outils de mesure, existant aujourd'hui mais ne bénéficiant pas d'un processus de standardisation, sont généralement réservés aux seuls coachs et non systématisés. [...]
[...] Le mimétisme favorise d'ailleurs les phénomènes de mode auxquels le management mais également des secteurs comme l'éducation privée n'échappent pas. Ainsi, à titre d'exemple, ce type d'isomorphisme s'avère particulièrement présent dans la compétition qui oppose écoles de commerce, particulièrement dans leur souhait de copier les traditions et pratiques des grandes écoles Ainsi, le métier de coach, dans cette logique d'isomorphisme, a eu tendance à chercher une forme de reconnaissance institutionnelle. Ainsi, « le Ministère du travail reconnaît le métier de «Coach Professionnel». [...]
[...] De plus, les émotions peuvent constituer une trace importante sur le plan psychologique qui va faciliter l'apprentissage et faciliter l'évolution de la réaction de l'individu apprenant en réalisant une boucle mémorielle qui va intervenir dans le processus de décision de l'individu, modifiant dès lors son comportement et actant de son apprentissage. Les émotions sont un puissant levier de l'apprentissage des individus. Ainsi, et à titre d'exemple, l'emploi d'une émotion fondamentale telle que la peur ressentie suite à certaines décisions d'un individu peut considérablement modifier leur comportement à l'approche d'une situation similaire. [...]
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