Réinsertion sociale des jeunes, anciens détenus, réinsértion professionnelle, jeunes, sortie de prison, plan d'action stratégique, insertion socioprofessionnelle des jeunes, milieu carcéral, France, structures pénitentiaires, personnes incarcérées, accompagnement, lutte contre l'exclusion, autonomie, confiance en soi, éducation, emploi
La finalité de l'insertion est de retrouver une autonomie, acquérir et maintenir la confiance en soi par le biais du travail, l'accès à un logement, l'interaction sociale avec son environnement... Lors de mes années de ma formation dans les domaines de « l'Économie Sociale Familiale », j'ai eu l'occasion d'étudier des lois en lien avec l'exclusion, notamment la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions. Seulement quelques minutes ont servi afin d'aborder le cas de l'éventuelle insertion socioprofessionnelle ou l'exclusion des sortants de prisons.
L'accompagnement de ce public vers l'insertion socioprofessionnelle pour éviter, l'exclusion de ce dernier ont suscité de nombreux questionnements. Quelle vie ont ces derniers après la prison ? Après la prison, se sentent-ils intégrés dans la société ? Quelles éventuelles difficultés rencontrent-ils ? Quel type d'accompagnement est réalisé en amont ? Ont-ils un suivi social ? Ont-ils un suivi dans le cadre de leur projet professionnel ?
[...] C'est pourquoi les visites et la place des proches dans la vie des personnes détenues sont primordiales : cette question sera davantage développée par la suite. le sentiment de compétence : ce sentiment se construit à travers les réussites de la personne. Une peine d'emprisonnement pouvant être un signe d'échec pour la personne, il est alors nécessaire d'accompagner cette dernière psychologiquement pour l'aider à surpasser cet échec et lui permettre de reprendre conscience de ses valeurs et ses compétences. Cela permettra au détenu d'imaginer ses futures réussites et d'avoir envie de mobiliser les moyens nécessaires pour cela. [...]
[...] Gilles Chantraine ajoute que venir visiter les personnes détenues est essentiel à leur santé mentale. Conclusion Ainsi, les personnes condamnées à une peine d'enfermement vont connaître différentes difficultés, du début de leur emprisonnement jusqu'à leur sortie, et même bien après. Malgré une évolution des établissements carcéraux et des lois encadrant le monde carcérale, fort est de constater que les conditions de vie au sein des établissements de détention restent très précaires, contrairement aux on-dit vantant la « chance » des personnes incarcérées (« elles ont un revenu sans rien faire » ; « elles ont la télévision dans leur cellule » ; `elles sont nourris et loger gratuitement »). [...]
[...] En 1810, s'ajoute à la peine d'emprisonnement la question du travail obligatoire. En 1842, le cachot devient une sanction pour les prisonniers n'ayant pas un comportement adapté. La première loi concernant le droit au sursis est prononcée le 26 mars 1981. A ce moment là, la Justice met au centre de son dispositif la peine privative de liberté : le code pénal va alors instaurer la peine d'emprisonnement comme mesure judiciaire principale. Cependant, la peine de mort et les travaux forcés restent autorisés à cette époque. [...]
[...] Il est à noter que 25% des personnes incarcérées le sont en attendant d'être jugées. Les peines d'enfermement sont prononcées pour 94% suite à un délit (infraction de gravité intermédiaire, comme par exemple une usurpation d'identité, du chantage ou des violences sexuelles autres que le viol) et 0.4% suite à un crime (viol, meurtre, enlèvement, séquestration). Gilles Chantraine, l'auteur du livre Par delà les murs, quant à lui, fait une analyse de la manière dont les détenus voient leur peine d'emprisonnement. [...]
[...] Jusqu'alors, la peine d'enfermement n'existait pas en tant que telle, étant donné que les châtiments corporels tenaient lieu de punition aux personnes délinquantes. C'est en 1788 que la torture est abolie. Ce n'est qu'avec l'apparition, en 1789, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, que les châtiments corporels vont être interdits : il va donc falloir trouver un autre moyen de « punir » les déviants à la loi. En effet, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme reconnaît la liberté de chacun comme un droit à part entière. La privation de cette liberté devient donc une punition. [...]
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