Etude de Sociologie sur le cannibalisme.
[...] C'est au cours de cette cérémonie que l'âme des morts était libérée. Cependant, les Iroquois pensaient que ceux qui mourraient de manière violente (à la guerre ou par accident) n'avaient pas accès à la vie des âmes après la mort. Ainsi, pour eux, ces 9 morts étaient définitivement perdus et aucune fête, aucun espoir d'une vie de l'âme après la mort ne venaient consoler le mort. Ces pertes étaient donc très douloureuses pour les familles et les proches ainsi que pour l'âme du décédé. [...]
[...] Le rêve est d'une importance capitale pour ce peuple. Plus encore que la manifestation de l'âme de l'individu, c'est un moyen de communication avec les ancêtres, les dieux, le monde surnaturel. Ne pas réaliser réellement ou de manière symbolique la volonté d'un rêve peut apporter le malheur sur une personne ou la communauté. En ce qui concerne le rôle que le Bon Esprit donne au Jumeau Maléfique, il permet également 8 d'évoquer certaines pratiques des Iroquois. En effet, il est dit que si les Hommes rendent hommage au Jumeau Maléfique celui-ci leur donnera la puissance. [...]
[...] D'ailleurs, la politique de l'époque interdisait l'esclavage des personnes exception faite des cannibales. Dans certaines îles, qui étaient sensées être habitées par des peuples civilisés comme les Arawak étaient reclassées comme habitées par des cannibales après une rapide investigation. Là encore se pose la question de la véracité des informations et le problème des intérêts de certains pouvoirs. Il faut se souvenir de l'adage : l'histoire est écrite par les gagnants. Etonnamment, certains auteurs continuent d'affirmer des faits prouvés faux. [...]
[...] De nombreuses cérémonies iroquoises visent à réaliser ce procédé. Le plus souvent, il s'agit de pantomimes au cours desquelles les membres de la tribu portent des masques sacrés représentant la colère, la rage, l'agressivité et toutes sortes d'émotions violentes et dont ils doivent se débarrasser. Un individu porte un masque sans expression incarnant les dieux. Son rôle est alors de combattre le mal, de jouer le médiateur entre les dieux et les Hommes. Pour l'instant, nous n'avons parler que de rites et cérémonies n'incluant que les membres de la tribu et n'impliquant pas d'acte cannibale. [...]
[...] Chez les femmes, renforcé dans les menstruations, le côté faible et débile de la substance a une influence beaucoup plus grande. D'après les croyances de la population Bimin-Kuskusmin, le côté mauvais est venu de l'extérieur, au cours des premiers temps de leur existence. Et c'est par la femme, qui ne se purge pas et ne reçoit pas d'initiation et ne participe pas aux rites purificateurs, que se transmet ce mal. Ainsi, bien plus qu'une distinction entre hommes et femmes, entre bien et mal, c'est une distinction entre la tribu et l'extérieur qui est faite. [...]
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