Dans le cadre de l'unité d'enseignement « Pays en voie de Développement », nous avons choisi d'étudier la reconstruction du grand Beyrouth. Connaissant l'histoire du Liban et sachant que ce pays a été très marqué par une guerre civile de quinze ans, il nous a paru intéressant d'étudier la façon dont la capitale libanaise pouvait renaître après un tel conflit.
Avant la guerre civile qui a ravagé l'ensemble de son territoire, Beyrouth a été une ville charnière, un intermédiaire entre l'orient et l'occident. Son positionnement géographique allié à ses facultés financières en faisait un lieu au développement économique fort. Cependant, le conflit armé a remis en cause ces différentes activités.
La problématique de notre étude consistera à comprendre les mécanismes de la reconstruction du grand Beyrouth dans leur globalité. Il nous a paru plus intéressant d'analyser cette reconstruction dans sa globalité plutôt que d'isoler un cas particulier de la reconstruction, en effet la reconstruction d'une ville après un tel conflit naît de la symbiose entre tous les facteurs, qu'ils soient politiques, économiques mais aussi sociologique. Isoler l'un de ces facteurs ne nous permettrait pas de comprendre le véritable fonctionnement de la reconstruction après un tel conflit.
Notre étude débutera par une première partie portant sur l'aspect historique de la ville de Beyrouth, nous nous attarderons à comprendre les facteurs d'expansions de la capitale libanaise ainsi que les causes et les conséquences de la guerre civile.
Dans une seconde partie, nous développerons les différentes initiatives pour la reconstruction pendant la guerre grâce à une analyse du Schéma Directeur de la Région Métropolitaine de Beyrouth (SDRMB) qui fut établi en plein conflit.
Notre troisième partie portera sur la reconstruction du grand Beyrouth après la guerre, d'une part, nous dresserons un bilan des acteurs et des politiques mises en place. Puis, nous développerons les différents projets phares mis en œuvre pour reconstruire le grand Beyrouth.
Dans une dernière partie, nous dégagerons les conclusions de notre étude, quels sont les résultats, les limites et les perspectives de la reconstruction quinze ans après la fin des hostilités. Enfin, nous ouvrirons notre étude par une analyse de l'actualité, le Liban étant en train de vivre de nouveaux événements majeurs, nous nous attarderons à expliquer les conséquences de tels événements et ainsi, comprendre quel sera le futur de la ville de Beyrouth.
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[...] Ainsi, le SDRMB devait partir de cette politique et de cet état d'esprit. Ce contexte propice allait pourtant radicalement changer. Des l'été 1983, le Liban ainsi que sa capitale replongea dans la guerre civile. Les forces politiques en vigueur à ce moment la durent partager le pouvoir avec les forces de l'opposition. Cette modification du paysage politique reçu le nom d'équilibrage. Face à tous ces événements, la France comprit que la période en cours n'était plus spécialement favorable à l'élaboration du plan, pourtant, la coopération Franco-libanaise ne s'arrêta pas. [...]
[...] Hariri a trouvé une vieille lanterne dans les ruines. Comme il tentait de la nettoyer en la frottant, un génie est brusquement apparu et lui a murmuré: suis ton esclave. Dis-moi ce que je peux faire pour toi.'' Stupéfait, Hariri l'a regardé dans les yeux et s'est exclamé: ‘‘Comment oses-tu? C'est toi qui devrais me demander ce que je peux faire pour toi! Epuisés par dix-sept années de guerre, les Libanais sont convaincus qu'ils tiennent, enfin, «homme providentiel» capable de faire de véritables prodiges . [...]
[...] Il est donc impossible de concevoir la reconstruction avec les valeurs pressentes avant le début des hostilités. Cette vision d'ensemble doit nous permettre de mieux comprendre les choix et les alternatives décidés pour la reconstruction de beyrouth. LA RECONSTRUCTION DU GRAND BEYROUTH APRES LA GUERRRE Les acteurs de la reconstruction : le partage privé / public Depuis maintenant de nombreuses années, le Liban est un pays dont la mentalité est profondément libérale. Contrairement au pays comme la France, l'intervention du public dans les constructions et autre action n'est pas indispensable pour les habitants. [...]
[...] Au Crystal, une boîte qui ne désemplit pas, il est de bon ton, quand on vient avec quelques amis, de commander un salmanazar de Moët et Chandon litres de champagne dollars la bouteille. Un pays multiconfessionnel LEMONDE.FR : ARTICLE PUBLIÉ LE Superficie : km2 Population : estimée entre 3,6 et 4,2 millions, aucun recensement n'ayant été réalisé depuis le mandat français. L'immigration syrienne est très forte, avec près d'un million d'âmes, et la présence palestinienne estimée à personnes. La diaspora libanaise compte également environ 5 millions de personnes à travers le monde millions avec les descendants, selon le conseil libanais des affaires internationales. [...]
[...] En effet, mis à part le fait que l'opération intervienne sur un terrain déjà construit et occupé partiellement, ou parfois densément, et qu'elle prévoit un relogement sur place d'une majorité de la population présente, ou une indemnisation, les actions prévues sont uniquement dans le cadre l'aménagement. Cet aménagement s'accompagne d'une régularisation de la situation foncière. Ces quartiers irréguliers se sont développés dès la fin des années 1950, sur des terrains dont la situation foncière n'était déjà pas très claire. Mais la très grande majorité des habitants s'y est installée pendant la guerre, à la faveur de la faiblesse de l'Etat, avec l'afflux de réfugiés et de l'exode rural. [...]
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