Aujourd'hui il est quasiment prouvé que la violence est plus présente dans les espaces urbains. Cela est dû à l'organisation spatiale des villes qui définit les conditions de l'agressivité, de la criminalité et de l'insécurité. De plus la presse et les médias amplifient la relation étroite entre la violence et la ville ce qui entraîne un mécontentement général de la population.
Dans le rapport du comité présidé par Alain Peyrefitte et intitulé « Réponses à la violence », il est stipulé que la grande ville est considérée comme un endroit inhospitalier ou l'on peut devenir violent et cela entraîne un sentiment d'insécurité. Celui-ci peut être renforcé par l'agressivité. Cette violence est due à des phénomènes sociaux ou économiques. Les grandes villes sont marquées par un taux de criminalité élevé. Il est supposé que la hauteur des immeubles augmenterait la criminalité. Des rapprochements sont ainsi faits entre les différents types de violence et l'espace urbain. La délinquance, accès sur l'atteinte aux biens et la délinquance, accès sur l'atteinte aux personnes sont mis sur le même piédestal comme si les auteurs des ses actes étaient les mêmes, appartenaient au même groupe social. On peut donc dire que la criminalité dans les villes entraîne l'insécurité qui elle-même entraîne la criminalité. En Europe, les zones criminogènes ne se répartissent pas de la même manière. Ces zones sont généralement situées à la périphérie des villes. Ce sont les banlieues industrielles et ouvrières, les citées dortoirs. On constate que la majorité des prisonniers proviennent de ses quartiers socialement et économiquement défavorisés. On peut donc dire qu'il existe des endroits spécifiques qui initient à la violence et donc qu'il existe un lien entre la délinquance et les mauvaises conditions de vie et d'habitat.
[...] Plus les conditions matérielles et les perspectives de profit sont importantes, plus il y a de reconnaissance. La solution pour palier au problème de la violence serait de créer des Espaces animés donnant la possibilité aux couches populaires d'avoir des loisirs. Ses activités permettent, tout en réduisant les tensions sociales et favorisant la créativité, de diffuser ses propres normes d'intégration. La lutte contre la violence revient à apaiser le champ social. Cependant, reste le problème du prolétariat qui semble n'avoir aucun autre recours que la violence. Doit-on parler de violence aveugle ou de participation contrôlée ? [...]
[...] On peut donc dire qu'il existe des endroits spécifiques qui initient à la violence et donc qu'il existe un lien entre la délinquance et les mauvaises conditions de vie et d'habitat. La structure du logement définit un certain type de comportement et de dépense. Par exemple, dans les HLM, la principale préoccupation budgétaire est le prix du loyer. Toute dépense inattendue peut faire basculer le budget d'une famille (incapacité à payer le loyer C'est cette fragilité qui peut entraîner toute forme de déviance. [...]
[...] C'est pour cela que dans les années soixante de nombreuses familles se retrouvent en situation précaire. La destruction des vieux quartiers urbains entraîne le départ de nombreux ouvriers, employés modestes, petits artisans hors des centres-villes et des lieux vétustes. En ce qui concerne les familles, sous prolétariennes, elles sont relogées dans des cités éloignées de Paris. Toul cela déstructure l'espace social. Avant, ses familles étaient stabilisées grâce aux contacts avec leur entourage. Aujourd'hui, on les installe dans des zones suburbaines où ils ne connaissent personne. Ils ont perdu leurs repères. [...]
[...] Cette violence est due à des phénomènes sociaux ou économiques. Les grandes villes sont marquées par un taux de criminalité élevé. Il est supposé que la hauteur des immeubles augmenterait la criminalité. Des rapprochements sont ainsi faits entre les différents types de violence et l'espace urbain. La délinquance, accès sur l'atteinte aux biens et la délinquance, accès sur l'atteinte aux personnes sont mis sur le même piédestal comme si les auteurs des ses actes étaient les mêmes, appartenaient au même groupe social. [...]
[...] La cohabitation de plusieurs classes dans un même espace entraîne des tensions. On peut distinguer trois groupes sociaux dans des habitations à loyers modérés : HLM. Les groupes sociaux à revenus très bas, dont le chef de famille n'a aucune qualification. Ses familles sont généralement aidées par des associations. Le noyau dur des HLM est constitué d'ouvriers qualifiés, d'employés et techniciens qui ont un mode de vie régulier, consommant que ce dont ils ont besoin pour vivre. Ils ne dépensent que le minimum vital. [...]
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