"Travailler plus pour gagner plus" était l'un des slogans les plus répétés lors de la campagne des élections présidentielles de 2007. A travers ce slogan, l'actuel président, Nicolas Sarkozy montre une volonté de mettre le facteur travail au centre de l'économie. Pourtant, ce souhait risque de se trouver confronté au défi du vieillissement des populations, et le ?travailler plus pour gagner plus" pourrait se transformer en un "travailler plus longtemps pour gagner autant?. Telle est la crainte des nouvelles générations.
[...] Si la croissance économique est plus importante que la croissance de la population active, le coût du travail augmante, ce qui conduit à une substitution capital-travail. Le vieillissement a donc une conséquence directe qui est une utilisation plus intensive du facteur capital par rapport au facteur travail. Conformément à la théorie HOS, cette modification de l'utilisation des facteurs affecte le rôle des pays vieillissants dans le commerce internationale. Ils auront alors tendance à se spécialiser dans la production de produits qui nécessitent plutôt l'uilisation du facteur capital. [...]
[...] Ainsi, on peut facilement faire le lien entre les bons chiffres de la natalité Française et les politiques sociales favorables (congès maternité, allocations familiales, aides à l'éducation, sécurité du travail ) Cela nous amène à nous interroger sur le role du facteur travail dans nos économies. Selon J.Bodin, n'est de richesse que d'hommes”. Il souligne ici l'importance du facteur travail dans l'économie. Pour D.Ricardo, le travail est la source même de la valeur. Or, le vieillissement de la population, en réduisant la part de la population active, conduit au déclin du facteur travail. En effet, chez les économistes classiques, l'utilisation du facteur travail est la conséquence du du rapport offre/demande sur le marché du travail (cf fonction de production Cobb- Douglas). [...]
[...] Dans ce système, chacun cotise pour sa propre retraite et peut gérer ses fonds. Le problème du déséquilibre actifs/retraités ne se pose plus, pourtant, l'exemple Américain montre les limites de ce système. A plusieurs reprises, un krack boursier est venu ruiner des fonds de pensions Américains, menacant ainsi la retraite des cotisants. C'est alors l'Etat qui prend en charge les pertes, et le financement se fait par les charges, comme dans un système par répartition. Aucun de ces deux systèmes n'étant parfait, la plupart des pays tend acteuellement vers un système mixte. [...]
[...] Les conséquences économiques peuvent être une déterioration de la balance commerciale, ralentissement de la croissance et chômage. Une politique fiscale trop pesante sur les entreprises conduit à des risques de délocalisation de la production qui peut conduire aux mêmes effets. Mais en réalité, le problème n'est pas là, puisque selon l'OCDE, les délocalisations n'expliquent qu'entre 5 et du chômage dans les pays dévellopés. En fait, le vieillissement est un boulversement des structures de nos sociétés, de part ses conséquences sur les comportements de consommation et d'épargne, au risque d'aboutir à une “société de rente” En dépit du problème de l'accroissement du nombre de retraités pauvres, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, les catégories agées sont celles qui ont le plus fort pouvoir d'achat (du moins la génération du baby boom). [...]
[...] Quelles sont les conséquences économiques du vieillissement des populations dans les pays développés? “Travailler plus pour gagner plus” était l'un des slogans les plus répétés lors de la campagne des élections présidentielles de 2007. A travers ce slogan, l'actuel président, Nicolas Sarkozy montre une volonté de mettre le facteur travail au centre de l'économie. Pourtant, ce souhait rique de se trouver confronté au défi du viellissement des populations, et le “travailler plus pour gagner plus” pourait se transformer en un “travailler plus longtemps pour gagner autant”. [...]
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