Dans société traditionnelle, la vie sociale organisée par la religion, tous les actes importants sont célébrés à l'église. Pour Durkheim la religion fonde la séparation entre profane et sacré ; or le profane prend de plus en plus de place dans les sociétés moderne : c'est le phénomène de sécularisation. Mais cette sécularisation ne signifie pas que la religion est en crise.
[...] Le régime démocratique offre une scène permanente et juridiquement protégé aux conflits idéologiques. Le droit à l'expression offre la possibilité à de multiples acteurs individuels et collectifs (journaux d'opinion, syndicats, associations, groupements d'intérêt) de prendre position dans la concurrence des mots pour affirmer leurs thèses et leurs critiques. * Pluralité des publics récepteurs : la concurrence contribue à la création symbolique de nouveaux publics qui bousculent les frontières de classe. Ainsi la représentation valorisante d'une classe d'âge ou d'une classe sexuelle déplace les divisions et réunifie symboliquement ce que des idéologies politiques séparaient. [...]
[...] Les origine du débat contemporain : * Marx : critique de l'idéologie et lutte des classes, les idéologies appartiennent à la superstructure, soit qu'elles désigne l'ensemble de celle-ci (droit, philosophie, religion) soit qu'elle en désigne un élément particulier (la philosophie). L'idéologie est une instance conditionnée par la structure des rapports sociaux de production et ne recèle aucunement sa vérité en elle même. Une critique en est nécessaire et renvoie à la lutte des classes. Ainsi l'apologie de la propriété privée ou la doctrine des droits de l'homme sont autant de significations illusoires qui correspondent à une phase particulière de l'histoire : le mode de production capitaliste. [...]
[...] les rites profane Rivière Claude, 1995). SACRE : notion forgée par Durkheim et l'école française de sociologie pour rendre compte de l'emprise symbolique que la société exerce sur les individus. Son association constante avec la notion de religion en rend problématique l'usage sociologique. Confronté à la prolifération des croyances dans les sociétés modernes, la sociologie des religions a été portée depuis les années 70, à faire un large usage de la notion de sacré pour désigner les univers de signification que les individus modernes produisent pour résoudre le problème du mystère, de la transcendance, du sens de la vie et de la mort. [...]
[...] MYTHES : récits imagés objets d'adhésions religieuses. Enonce dans un langage imagé mi ésotérique mi populaire les bases du credo d'un peuple quant à ses Dieux, quant à des phénomènes jugés extraordinaires et quant aux rapports de l'homme avec le sacré. Qu'il soit cosmogonique (création et structure du monde) ou bien étiologique et de fondation (origine du mal et de la mort), le mythe renvoie aux sources héroïques et primordiales d'une culture dont il justifie les traditions. Situé dans le hors temps il pousse à une remémoration du passé. [...]
[...] Dimension religieuse irréductible de l'humain, qui résiste à la marginalisation sociale et culturelle des institutions religieuses dans la modernité. Mais dans la mesure exacte c'est-à-dire hors société, la notion de sacré se trouve exclue de la batterie de concepts que la sociologie peut utiliser pour penser la diversité des phénomènes religieux passés et présents. SYNCRETISME : désigne les combinaisons, dont la cohérence est problématique, entre plusieurs doctrines ou fragments de doctrines religieuses ou philosophiques. Par extension, ce terme s'applique, en anthropologie et en sociologie, pour désigner les cas de synthèse de plusieurs éléments culturels issus de sources différentes. [...]
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