Fiches de révision : Typologie de la pauvreté et de la famille en Sociologie.
[...] Ainsi, l'appartenance comme le nom ou prénom ou l'héritage de biens s'effectuent à travers le lignage paternel. • Filiation matrilinéaire : dans ce cadre, la filiation repose sur la figure de la mère. • Filiation bilinéaire : forme beaucoup moins répandue dans les sociétés humaines, elle correspond à l'incorporation des deux modèles patrilinéaire et matrilinéaire : l'individu reçoit ainsi des attributs venant d'une part de la mère et d'autre part du père comme c'est le cas dans la culture Héréros (cf. [...]
[...] logement, soins). Fonction d'attachement par les liens : les relations sociales entre les individus d'une même famille prennent la forme d'un attachement par les sentiments permettant de renforcer la cohésion. A travers cette synthèse il apparaît que la famille en tant qu'objet de recherche sociologique dépend étroitement du contexte historique dans lequel évolue les sociologues: Les travaux sur la famille en sociologie correspondent la plupart du temps à un questionnement particulier propre à l'époque en fonction du contexte économique, social et politique comme en témoignent les premiers travaux de sociologie au XIXe siècle: • L'étude de la famille à travers la question de la pauvreté au XIXe siècle : Afin d'éviter les révoltes de la population ouvrière en grande précarité face à la montée du salariat, les premières études en sociologie se sont penchées sur les moyens de limiter la misère dans la cellule familiale. [...]
[...] Fiche n° 2 : De l'étude de la famille en sociologie comme objet de recherche La famille est un objet d'étude majeur en sociologie, car elle incarne la première institution sociale dans laquelle l'individu naît, grandit et développe ses capacités à interagir avec les différentes composantes de la société. Perçue comme une institution stable, la notion de famille ne cessera pourtant d'évoluer au gré des changements sociétaux. Dans cette perspective, la famille a longtemps correspondu à la vision holiste de la société comme en atteste sa définition dans le dictionnaire de l'Académie française (1694) qui définit cette dernière comme « toutes les personnes qui vivent dans une maison sous un même chef ». [...]
[...] L'État, acteur majeur dans la redéfinition des périmètres de la famille : L'étude de la famille d'un point de vue sociologique ne peut s'affranchir d'une analyse juridique, car c'est par le droit que les modifications des périmètres de la famille se rendent le plus visibles. Voici à titre d'exemple les textes législatifs les plus emblématiques favorables à une autonomie de ses membres et à un effacement du biologique qu'incarnait la famille traditionnelle : • La loi du 13 juillet 1965 : elle modifie les régimes matrimoniaux en favorisant l'indépendance de l'épouse est atténué son lien traditionnel de subordination. • La la Loi de 1966 : elle réforme l'adoption par la création du mécanisme d'adoption plénière. [...]
[...] Pour y parvenir, il propose une typologie tripartite autour de concept de légitimité. Il distingue ainsi : • la légitimité traditionnelle ou l'obéissance au chef vient de ce que les individus acceptent la tradition séculaire dont il tire son pouvoir ; • la légitimité charismatique conçue comme une soumission volontaire face à un chef dont la personnalité revêt un caractère exceptionnel ; • la légitimité légale enfin où la soumission de l'individu tient à son acceptation des normes juridiques. Cette explication sociologie du pouvoir n'a pu donc se faire sans utiliser les outils typologiques. [...]
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