Cours de Sociologie sur la notion de démocratie chez A. de Tocqueville. Quelle est l'origine du changement social ? Quelles menaces pèsent sur la démocratie ? Prolongement contemporains : paradoxes des idées de l'auteur.
[...] Ex : vote, participation aux associations, débats, manifestations. La plus forte abstention est celle des élections présidentielles, tandis que la plus faible est celle des municipales. Les gens se sentent plus investit dans les votes municipaux (ça rejoint ce que dit Tocqueville dans son analyse). Gaxie qui est un auteur contemporain et proche de Bourdieu estime que l'abstention dépend du niveau d'étude. Pour lui il y a toute une catégorie de personnes qui ne comprend pas le discours politique. Ils ne perçoivent pas, selon lui, l'utilité de leur vote. [...]
[...] Cause : Egalisation des conditions, c'est à la fois un fait et aussi une chose qui est de l'ordre des sentiments. Cela se traduit par la diffusion de la propriété de tels ou tels biens, mais c'est aussi le développement de la classe moyenne, développement de la mobilité sociale. On traduit ceci par le recul des inégalités. C'est un sentiment, de se sentir l'égal de l'autre à l'aristocratie). Ce sentiment Tocqueville lui donne un nom : la passion de l'égalité. [...]
[...] Ex : opinion pour l'homoparentalité. 1ère question que se pose les sociologues : est-ce que l'opinion publique existe vraiment ? o La démocratie a créé la tyrannie de la majorité, donc on essaye de découvrir quelle est l'opinion de la majorité. o Concernant les sondages, la quantité de personnes qui refusent d'être sondés. o Certaines personnes répondent aux questions, uniquement pour donner une bonne image, mais ne donne pas réellement leurs opinions. o Toutes les opinions n'ont pas les mêmes valeurs. [...]
[...] Il y a les égalités des conditions, puis régime démocratique. C'est l'égalité qui va pousser les gens à se rendre compte qu'ils sont l'égal de l'autre. On se rend compte qu'on est l'égal de l'autre mais qu'on n'a pas les mêmes droits. Les menaces qui pèsent sur la démocratie _ L'individualisme : c'est un effet pervers de la démocratie, qui va à l'encontre du principe démocratique. Au sens courant, c'est le fait de faire passer ses intérêts personnels avant l'intérêt collectif. [...]
[...] la décentralisation : déplacer le pouvoir au centre, le rapprocher des individus. Les gens se déplacent beaucoup plus pour élire les représentants régionaux. Donc il a raison, en ce sens, plus c'est près géographiquement, et plus les gens se sentent concernés par la politique, et plus ils vont s'y investir les corps intermédiaires : la religion à un rôle social, qui est de réunir es citoyens dans une même croyance. De même, pour les associations. Tocqueville estime que c'est un moyen d'éviter ici les comportements individualistes Le développement de la liberté de la presse : par rapport au despotisme démocratique, c'est un moyen, une arme pour les minorités, on leur donne la parole. [...]
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