Solidarité mécanique, solidarité organique, Division du travail, Conscience collective, Conscience individuelle, cohésion sociale, « vengeance collective ».
Durkheim distingue la conscience individuelle propre à chaque individu de la conscience collective (ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d'une même société) qui s'impose de manière plus ou moins forte aux individus.
Dans les sociétés à solidarité mécanique, le lien social est fondé sur le fait que les individus sont très peu différenciés. Ils sont semblables et interchangeables dans leurs fonctions économiques. Ils partagent les valeurs et les croyances. Les normes sociales sont très coercitives (forte conscience collective).
[...] Ce type de solidarité se trouve dans les sociétés modernes. La division du travail a deux dimensions : - la division technique du travail (division dans l'entreprise, spécialisation des travailleurs au sein d'une unité de production) - la division sociale du travail (division en terme de profession et spécialisation des travailleurs en différents métiers au niveau macroéconomique) C'est à ce dernier type de division du travail que Durkheim fait référence (cf. De la division du travail social). La thèse centrale de Durkheim est que la division sociale du travail explique le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique car elle provoque une différenciation des individus et modifie la cohésion sociale. [...]
[...] Ce phénomène n'est possible que si la société accorde une place importante à chaque individu c'est-à-dire une société dans laquelle l'individualisme est développé. Ainsi, les transformations du droit reflètent-ils l'évolution des formes de solidarité. La solidarité organique est caractérisée par le fait que le lien social n'est pas fondé sur la ressemblance et l'interchangeabilité entre les individus mais sur leurs différences et leur complémentarité. La conscience collective est toujours présente mais elle s'impose moins fortement aux individus. Ceci développant leur personnalité (conscience individuelle). [...]
[...] Dans les sociétés à solidarité mécanique, le lien social est fondé sur le fait que les individus sont très peu différenciés. Ils sont semblables et interchangeables dans leurs fonctions économiques. Ils partagent les valeurs et les croyances. Les normes sociales sont très coercitives (forte conscience collective). C'est donc une solidarité par similitudes fondée sur la ressemblance entre les individus et surtout leur conformité aux normes, aux valeurs et aux rôles sociaux traditionnels. Ce type de lien social est prédominant dans les sociétés traditionnelles et les sociétés primitives. [...]
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