Ce document vise à expliquer quels sont les différents liens que nous pouvons trouver dans la sociologie, notamment celui entre la sociologie du travail et la sociologie de l'individu.
[...] Plus de fatigue au travail. D'après une infirmière en maternité : « seul le retour des familles compte » ici, cas de reconnaissance relationnelle par le public. La reconnaissance en fonction du secteur d'activité peut procéder de l'entreprise elle-même. Certains métiers comme les pompiers/ infirmières ont une bonne image on leur prête des bonnes intentions. À l'inverse, les policiers se valorisent par la solidarité interne entre collègues. D - Le registre de la personne Les salariés, en tant que vendeur de leur force de travail, engagent leur personnalité / individualité. [...]
[...] Les chercheurs tentent de mesurer l'importance de l'enjeu de reconnaissance chez les salariés. le résultat des entretiens qu'ils mènent fait dire que les salariés désirent être reconnu sur le plan professionnel (le salaire ne constitue pas la seule motivation), il faut prendre en compte le contenu et les conditions de travail. Mais aussi si on est dans une situation de sens ou d'absence de sens au travail. Il y a un attachement au travail, tout en souhaitant y être reconnu non seulement pour son mérite et ses performances, mais aussi pour les sacrifices qu'on a pu consentir, pour l'investissement dans le travail. [...]
[...] Quand la sociologie du travail rencontre la sociologie de l'individu : La sociologie de la reconnaissance au travail. À partir des années 70 les sociologues accordent de plus en plus d'importance et d'attention à l'individu. On lui donne une plus grande marge de manœuvre sur ses choix, ses orientations. La sociologie de l'individu vient de la progression démographique du monde de la sociologie universitaire (plus de chercheurs, donc recherche qui se diversifie, dynamique de différenciation chez les chercheurs, les sociologues se disent donc : « pourquoi pas s'intéresser à l'individu et lâcher les déterminismes »). [...]
[...] Pour les auteurs du collectif, il existe bel et bien des salariés heureux mais pas dans les 4 registres de la reconnaissance. De même, il n'existe peu ou pas de salariés dont les attentes sont les 4 registres à la fois. On en déduit que la reconnaissance s'exprime toujours de manière relative et jamais de manière absolue. La reconnaissance est dépendante des histoires / trajectoires / parcours pro, perso, scolaire. De même la reconnaissance dépend des évolutions du monde professionnel, certaines carrières sont amenées à être supprimées à cause du contexte industriel / politique / environnemental. [...]
[...] Alain Touraine a progressivement réorienté ses recherches du travail aux enjeux de conflictualité politiques au travers de nouveaux mouvement sociaux. Ils sont nouveaux parce qu'ils soulèvent des enjeux nouveaux : identité sexuelles, communautaires, antiracisme, tolérance et intolérance religieuse. On assiste donc à un renouvellement des formes de conflictualité qui reposaient jusqu'alors essentiellement sur la lutte des classes. Alain Touraine passe donc de la sociologie du travail à une sociologie des mouvements sociaux car pour lui le travail ne constitue plus le lieu unique où s'inventent les rapports sociaux, ils se jouent sur d'autres terrains. [...]
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