sociologie, corps, techniques, Marcel, Mauss
Marcel Mauss a écrit : « les techniques du corps ». Il part de l'idée que selon les sociétés et selon les groupes on se sert différemment de son corps. Il y a des manières, des techniques d'utilisation du corps. En anthropologie, on classe les faits ; fait religieux, familial … Il existe des choses que l'on n'arrive pas à classer on les met dans la rubrique divers. Parmi les choses qui sont placées dans divers, Marcel Mauss remarque qu'il y a des choses comme la marche, la nage … Cela le renvoie à sa propre expérience de nageur. Il dit qu'au cours de sa vie il a vu évoluer les techniques de nage. Il a appris à plonger en fermant les yeux et une fois dans l'eau il les ouvrait. Aujourd'hui on apprend à ouvrir les yeux avant de plonger. On a affaire à 2 techniques différentes. On acquiert des réflexes dont on ne pourra plus se défaire. Marcel Mauss dit qu'il a appris à nager le crawl en avalant et recrachant de l'eau. Le nageur est comme un bateau à vapeur. Il n'arrive pas à changer sa façon de nager. C'est une technique spécifique profondément inscrite en lui. Ceci est valable pour toutes les techniques. Tous les comportements corporels sont des acquis. A la guerre, il a vu que les troupes marcher différemment. Les soldats marchent, courent différemment selon sils sont anglais ou français. Il remarque également que les infirmières américaines marchent différemment des infirmières françaises
[...] Sociologie du corps : Les techniques du corps. Marcel Mauss a écrit : « les techniques du corps ». Il part de l'idée que selon les sociétés et selon les groupes on se sert différemment de son corps. Il y a des manières, des techniques d'utilisation du corps. En anthropologie, on classe les faits ; fait religieux, familial . Il existe des choses que l'on n'arrive pas à classer on les met dans la rubrique divers. Parmi les choses qui sont placées dans divers, Marcel Mauss remarque qu'il y a des choses comme la marche, la nage . [...]
[...] La manière d'entrer en relation est sociale, c'est un habitus. Le corps s'adapte, se modifie, développe des comportements et cette adaptation résulte d'une éducation propre à une culture. Mauss propose un programme de recherche suivi par les sociologues et surtout par les historiens. Il cherche à classer les techniques du corps. Il y a une variation des techniques selon : les sexes, l'âge, le rendement. Il y a des techniques spécifiques à l'enfance, à l'adolescence, des techniques d'activités, de consommation, de reproduction, d'entretien du corps (hygiène habillement). [...]
[...] L'habitus se transmet souvent sans parole. Les techniques du corps se transmettent par le corps, par l'imitation. Il voit bien que le geste que fait l'autre est un geste autorisé, ordonné et qui le conforte sur sa place sociale. On ne peut pas se défaire de son éducation. Pour Mauss, il n'y a pas de manière naturelle de s'asseoir, de marcher. On ne peut pas faire un geste indépendamment de l'incorporation sociale. Il cherche à légitimer l'usage des techniques. Les techniques sont artificielles, construites. [...]
[...] Ceci est valable pour toutes les techniques. Tous les comportements corporels sont des acquis. A la guerre, il a vu que les troupes marcher différemment. Les soldats marchent, courent différemment selon sils sont anglais ou français. Il remarque également que les infirmières américaines marchent différemment des infirmières françaises. C'est une idiosyncrasie sociale : c'est-à-dire une particularité, une singularité, quelque chose de propre à . La manière d'utiliser son corps est singulière. Cette idiosyncrasie sociale détermine ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. [...]
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