L'école Républicaine a construit un certain nombre de choses, une hiérarchie des valeurs. Il y a confiance dans l'instruction. L'instruction est un des vecteurs essentiels de la construction d'une identité nationale. L'école est au coeur d'un projet de société (...)
[...] L'école est au cœur d'un projet de société. Cette école n'est pas le lieu de l'égalité des chances mais celui de l'élitisme républicaine. Les enfants du peuple vont à l'école élémentaire et ceux de la bourgeoisie au petit lycée. Seuls les meilleurs des enfants du peuple deviendront boursiers et pourront accéder au lycée pour devenir instituteur. C'est une école fortement distincte de la société. Il y a un gros décalage entre l'apprentissage à l'intérieur de l'école et à l'extérieur. Les garçons sont séparés des filles et les parents ne rentrent pas dans l'école. [...]
[...] - La massification de l'école - Les élèves ne sont plus sélectionnés sur leur naissance mais en fonction de leurs résultats - Pour beaucoup d'élèves, la culture scolaire ne s'impose plus naturellement (loisirs, milieu extérieur . Ils n'adhèrent plus à des normes qu'ils trouvent démodés. - Les élèves sont souvent majeurs et n'acceptent plus l'autorité. Beaucoup d'étudiants effectuent de petits boulots. - Les parents ne veulent plus être étranger à l'école, le monde enseignant a accepté difficilement cette intrusion. - Il y a une mutation culturelle, ces 30 dernières années ont été caractérisées par le souci de l'individu et de sa personnalité. Les psychologues font leur entrée dans l'école. [...]
[...] Coalition socialo- communiste (Blum). - 1959 : Scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans avec un souci de démocratisation du système scolaire (accessible à tous). - Entre 1966 et 1975 : Les effectifs des collèges augmentent de 60% et les lycées de 30%. - 1985 : Institution des bacs professionnels. II. L'ECOLE D'HIER (1881-1940) L'école Républicaine a construit un certain nombre de choses, une hiérarchie des valeurs. Il y a confiance dans l'instruction. L'instruction est un des vecteurs essentiels de la construction d'une identité nationale. [...]
[...] IV. CONCLUSION Certains enseignants regrettent la paix et la clarté des ordres anciens et du système traditionnel. Le métier d'enseignants s'est transformé. Chacun doit rentrer dans une relation pédagogique cognitive et affective. C'est un métier de plus en plus subjectif qui mobilise autant la personnalité que les compétences. Il faut savoir juguler ses propres peurs et surtout les reconnaître. Pour enseigner il faut savoir être humble. Il importe de redéfinir les sens des études : A quoi sert l'école ? [...]
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