Pendant longtemps, dans la pensée commune, le monde animal était pensé comme un monde sans organisation, sans règles, sans hiérarchie.
Par exemple, le singe vervet pousse des cris différents en fonction du danger approchant. D'un côté, certains pensent que ces cris sont intentionnels, de l'autre qu'ils sont soumis aux émotions.
Les fourmis :
Les fourmis ont une organisation sociale soumise à une hiérarchie définit. Elles sont organisées en 3 grandes classes (Ouvrières, Guerrière, Reine) et chaque classe à sa propre tâche à accomplir. On identifie même une solidarité du travail en commun chez les ouvrières.
De même, on peut observe chez elles, certaines pratiques ressemblant fort à de l'élevage ou a de l'agriculture ou à de l'esclavage.
Les fourmis Atta capture des pucerons et les gardes afin de nourrir leurs larves à la naissance. De même, elles cultivent un champignon afin de se nourrir elles-mêmes.
Les fourmis rouges d'amazone, elles libèrent une phéromone qui asservit les fourmis noires.
[...] Selon Aron et Luc Passera, il y chez les animaux niveaux d'organisation sociale. Le grégarisme : C'est la tendance à se regrouper en société plus ou moins structurée, se distinguant de la foule, rassemblée de façon spontanée résultant d'un facteur émanant de leur congénère. Le stade subsocial : Apparition de comportements parentaux : investissement énergétique des parents dans chaque descendant (dont investissement métabolique dans la production des cellules sexuelles, alimentation et protection des jeunes) Le stade communal : Coopération des femelles dans les soins aux jeunes. [...]
[...] Les sons sont liés aux signes. Ce changement d'ordre sur la planète et parmi les hommes a entrainé un changement au niveau des sentiments. On croise maintenant une interprétation par les signes du bien et du mal ; du permis et de l'interdit. Le monde animal, lui, est difficilement représenté. Il se situe plus à un découpage de l'environnement, à une représentation générique chargée de valeur, qu'à une représentation symbolique et spatiale du monde. Les signes, et le langage, sont justement ce qui permet une représentation de soi, une conscience de soi, ainsi qu'une représentation des autres et une conscience des autres. [...]
[...] Les fourmis ont une organisation sociale soumise à une hiérarchie définie. Elles sont organisées en 3 grandes classes (Ouvrières, Guerrière, Reine) et chaque classe à sa propre tâche à accomplir. On identifie même une solidarité du travail en commun chez les ouvrières. De même, on peut observer chez elles, certaines pratiques ressemblant fort à de l'élevage ou à de l'agriculture ou à de l'esclavage. Les fourmis Atta capturent des pucerons et les gardes afin de nourrir leurs larves à la naissance. [...]
[...] Le langage animal se transcrit par une suite d'image et de signaux, alors que le langage humain se construit à partir de représentation et de signe. (Nous communiquons dans un système de symbolique). Dans le monde animal, la régulation se fait sans règles précise ou consciente, de même, il n'y a pas d'amour comme on pourrait l'entendre chez les hommes. La naissance de l'homme se fait réellement à la naissance de l'art. Le paradoxe, c'est que les premiers arts représentent des animaux ou des hommes et femmes sans visage. [...]
[...] Les éthologues défendent une culture chez les animaux, comme des traditions. Depuis Lévis Strauss, chez les anthropologues, la frontière entre la nature et la culture est marquée par l'interdit de l'inceste. En effet, Levi Strauss considère que l'inceste ne permet pas l'échange des cultures entre les peuples, car on ne cherche pas une femme ailleurs que dans notre groupe Chez les grands singes par exemple, certains accouplements ne se réalisent pas comme l'accouplement d'une mère et son fils, ou encore celui d'un frère et une sœur. [...]
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