Vous montrerez que les pratiques culturelles d'un individu dépendent directement de son niveau de vie et de sa qualification et indirectement de sa socialisation familiale.
[...] Ces deux théories ont été émises par le sociologue français Pierre Bourdieu. En ce qui concerne la reproduction sociale, selon Bourdieu celle-ci est un mécanisme qui permet le maintien de la position sociale et des façons d'agir, de penser d'une famille. Par exemple, un enfant de milieux populaires aura tendance à ne pas faire d'études longues. Toujours selon Bourdieu, cette reproduction sociale est favorisée par l'inégale répartition des capitaux sociaux, économique et culturels entre les classes sociales. Les familles de la bourgeoisie cherchent à maintenir leur place dominante dans l'espace social et utilisent l'école afin de reproduire leur capital culturel. [...]
[...] Au total, bien que l'individu puisse avoir ses propres pratiques culturelles, influencées par son niveau de vie, sa qualification mais aussi par ses relations en dehors et dans le monde du travail, ses pratiques sont quand même fortement influencées par sa socialisation familiale, l'on peut même dire que la socialisation familiale joue le rôle le plus important car à cause de la reproduction sociale et de l'habitus, l'individu s'imprègne des us et coutumes familiales données pas ses parentes qu'il utilisera tout au long de sa vie et qu'il enseignera ensuite à ses propres enfants. [...]
[...] Directement, le niveau de vie et de qualification jouent donc un rôle prépondérant en ce qui concerne les pratiques culturelles, mais quand est- il indirectement, qu'a appris l'individu avant d'être adulte, avant de s'intégrer dans une vie professionnelle, d'ou lui vient certains réflexes concernant sa culture. Indirectement donc, les pratiques culturelles d'un individu proviennent de sa socialisation familiale. Cette socialisation ce fait dès l'enfance et continue même à l'âge adulte. Premièrement, le niveau de qualification et de vie des parents influencent les pratiques culturelles de la famille. [...]
[...] A contrario, la définition de Weber (ou weberienne, de Max Weber) veut que la socialisation correspond à un processus par lequel l'individu s'approprie les règles de la société, et grâce à l'ensemble de ses interactions et de l'intériorisation, se construit son identité sociale, et que de plus, il existe une socialisation réciproque entre les générations, par exemple entre les enfants et les parents, les enfants initiant leurs parents à l'usage d'appareils informatiques et les parents apprennent à leurs enfants les traditions culturelles mais aussi comment vivre en société. Grâce à la définition de la socialisation, l'on pourra alors répondre à la problématique posée précédemment, à savoir que les pratiques culturelles d'un individu dépendent directement de son niveau de vie et de sa qualification et indirectement de sa socialisation familiale. [...]
[...] Les pratiques culturelles d'un individu dépendent donc de son niveau de vie et de sa qualification. Le niveau de vie et la qualification tout d'abord son deux choses de lier, plus le niveau de qualification est haut, plus le niveau de vie est haut aussi, et réciproquement l'inverse. Premièrement, le niveau de vie. Le niveau de vie d'un individu lui permet plus ou moins aisément de se satisfaire de nourritures spirituelles, mais aussi d'une bonne qualité de vie. Quelqu'un ayant un revenu lui permettant une vie aisée aura plus de chance d'aller au théâtre, au cinéma, d'acheter des livres ou bien de la musique qu'un individu ayant un revenu modeste et aura une meilleure qualité de vie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture