La socialisation est un ensemble de mécanismes par le biais desquels les individus font l'apprentissage des rapports sociaux. Ainsi, les individus d'une collectivité donnée acquièrent, assimilent et intériorisent les normes et valeurs sociales, les connaissances et les croyances de la société.
Les normes sont à comprendre comme une série de règles qui orientent les manières d'être, d'agir et de penser. Ces règles sont définies socialement. Certaines peuvent donner lieu à des sanctions. En ce sens, les normes dictent ce qui est interdit de ce qui ne l'est pas (ce qui est possible/obligatoire). Les valeurs semblent se rapprocher des normes. Mais leur différence réside dans le fait qu'il ne s'agit pas de règles. Une valeur est plutôt considérée comme une façon d'être ou de faire qui est reconnue comme idéale. C'est ce sur quoi on peut s'appuyer pour déterminer ce qui est acceptable ou non acceptable.
La société, en plus les normes et des valeurs, est aussi marquée par une culture. Par « culture », nous entendons un ensemble de connaissances scientifiques et artistiques. Mais elle ne doit pas être réduite à une « culture savante ». La culture, c'est aussi des manières d'agir et de penser qui sont propres à une société.
Finalement, on aboutit à une cohésion sociale. La cohésion sociale, c'est « ce qui cimente et assure l'unité minimale d'un ensemble social. Ce qui permet aux membres d'une société de coexister et de vivre ensemble ».
[...] Deuxièmement, une culture peut être incohérente puisqu'elle est souvent le lieu de conflits (entre individus, entre groupes, entre sociétés, Dernièrement, tous les membres d'une collectivité donnée ne participent pas et n'adhèrent pas à une culture unique (multiculturalisme). Bibliographie : AGOSTINO, S., DEUBEL, P., MONTOUSSE, M., POURCEL, P. & RENOUARD, G. : Dictionnaire des Auteurs en Sciences Économiques et Sociales (2003). ÉCHAUDEMAISON, C.D. (sous la direction) : Dictionnaire d'Économie et de Sciences Sociales (2000). GEERTZ, C. : L'interprétation des cultures (The interpretation of cultures) (1973). PIAGET, J. : Études sociologiques (1965). Note : L'ensemble de cette fiche (définitions, théories et auteurs) se base majoritairement sur les dictionnaires précédemment cités. [...]
[...] Est-ce que c'est l'individu qui façonne la société et la culture ? Est-ce que c'est la société qui modèle l'individu ? La culture a-t-elle une influence sur l'homme ? d'après le Dictionnaire d'Économie et de Sciences Sociales. d'après le Dictionnaire des Auteurs en Sciences Économiques et Sociales. Les fonctionnalistes font le postulat selon lequel la culture existe parce qu'elle a ses raisons d'être. Elle a une fonction essentielle, et même vitale. La culture favorise l'adaptation de l'individu à son environnement et veille à satisfaire au mieux ses besoins. [...]
[...] La socialisation secondaire peut remettre en cause la socialisation primaire. L'individu peut alors atteindre une position sociale qui ne correspond pas forcément à celle de son origine. D'après Piaget, l'individu participe activement à la socialisation, dès son enfance. En d'autres termes, l'enfant agit et pense en fonction des expériences vécues et de sa propre vision. Même si la famille et les adultes ont une place importante dans la socialisation de l'enfant, l'individu joue un rôle actif dans l'apprentissage des normes et des valeurs. [...]
[...] D'autre part, elle peut être considérée comme un processus interactif. Différents auteurs ont participé à l'élaboration de ces théories. Pour la première conception (reproduction sociale), on trouve notamment Durkheim et Bourdieu. Pour la seconde (processus interactif), on peut se référer à Boudon et Piaget. Selon Durkheim, la socialisation primaire est essentielle (socialisation de l'enfant). Elle permet à l'individu de s'intégrer à la société. On reconnaît là le rôle essentiel de l'éducation. Cette éducation n'est autre que le produit de la vie en collectivité. [...]
[...] En ce sens, les normes dictent ce qui est interdit de ce qui ne l'est pas (ce qui est possible/obligatoire). Les valeurs semblent se rapprocher des normes. Mais leur différence réside dans le fait qu'il ne s'agit pas de règles. Une valeur est plutôt considérée comme une façon d'être ou de faire qui est reconnue comme idéale. C'est ce sur quoi on peut s'appuyer pour déterminer ce qui est acceptable ou non acceptable. La société, en plus les normes et des valeurs, est aussi marquée par une culture. [...]
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