Au cours des années 1960, le taylorofordisme a commencé à s'essouffler : le travail très parcellisé et répétitif est de moins en moins bien accepté par les ouvriers, et la demande des consommateurs se transforme.
Au début des années 1980, des innovations en termes d'organisation du travail, inspirées par le modèle japonais, sont mises en place pour répondre à ces problèmes (...)
[...] Les nouvelles formes d'organisation du travail partagent les mêmes objectifs que le taylorisme - accroître la productivité du travail - continuité du taylorisme et non une rupture fondamentale Il y a toujours les mêmes contraintes, ce n'est que leur origine qui diffère - contrainte de temps et de cadence : stress du délai - travail répétitif malgré la rotation des postes - ces contraintes sont imposées par la demande, la pression indirecte des consommateurs Le taylorisme persiste et continue de se développer - il y a toujours des ouvriers qui travaillent à la chaîne : ceux qui ne peuvent pas être remplacés par des machines, le toyotisme ne supprime pas la chaîne de montage - le taylorisme se développe dans le tertiaire : télémarketing, nettoyage des chambres d'hôtel et dans l'agro-alimentaire Conclusion Les nouvelles formes d'organisation du travail recherchent le meilleur compromis possible entre la recherche de gains de productivité et celle d'une plus grande flexibilité de la production permettant de mieux satisfaire la demande. Ces nouvelles formes d'organisation du travail partagent cependant toutes les mêmes objectifs que le taylorisme (accroître les gains de productivité) et de nombreux signes montrent que le taylorisme n'est pas dépassé. Les mesures que nous venons de décrire constituent donc une continuité des principes du taylorisme et non pas une rupture fondamentale. [...]
[...] Les mutations de l'organisation du travail sont-elles une véritable remise en cause du modèle taylorien ou bien n'en sont-elles que des aménagements ? Introduction Au cours des années 1960, le taylorofordisme a commencé à s'essouffler : le travail très parcellisé et répétitif est de moins en moins bien accepté par les ouvriers, et la demande des consommateurs se transforme. Au début des années 1980, des innovations en termes d'organisation du travail, inspirées par le modèle japonais, sont mises en place pour répondre à ces problèmes. [...]
[...] L'organisation actuelle du travail remet en cause l'organisation taylorienne Ces nouveaux modèles d'organisation du travail s'inspirent des procédés développés par les entreprises japonaises : le toyotisme. Une intégration plus importante des travailleurs - élargissement des taches - enrichissement des tâches - équipes semi autonomes - cercles de qualité Cela remet en cause le principe du taylorisme (séparation entre conception et exécution). On introduit de la souplesse dans le système, les ouvriers sont plus intéressés, plus motivés. Recherche de qualité - consommateurs déçus par la faible qualité des produits réalisée dans le cadre d'une approche quantitative de production - consommateurs plus exigeants en termes de prix, de qualité et de service après-vente. [...]
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