Les risques

Résumé du document

Sujet type épreuve de culture générale ou concours administratifs sur les risques. Comment sont-ils perçus, comment évoluent-ils ? Comment y fait-on face et comment maîtriser les nouveaux risques liés à notre mode de vie ?

Extraits

[...] Minimiser les risques c'est en fait assurer une bonne gestion de ces risques. Celle-ci passe par la mise en œuvre de principes qui concourent à un développement durable : le principe de prévention, de précaution, de réparation. Le principe de précaution n'aboutit pas nécessairement à l'abstention ou à l'interdiction, mais il oblige à agir avec plus de prudence, plus de conscience et plus de responsabilité. Conclusion Toute activité humaine comporte nécessairement une part de risque et il n'est pas toujours facile de trouver la bonne attitude à adopter face aux risques multiples qui ns entourent. [...]

[...] D'autre part, nos sociétés plus ouvertes et plus individualistes rendent plus sensible aux diverses menaces qui peuvent nous guetter (chômage, maladie ) Mais nous avons aussi de plus en plus conscience que l'homme se comporte comme un apprenti sorcier et que la puissance d'innovation des sociétés modernes peut désormais se retourner contre elles et entraîner des catastrophes nouvelles : réchauffement climatique, vache folle, sang contaminé Ces affaires ont servi de révélateur et signé la fin de la croyance, dans laquelle ns avons longtemps vécu, selon laquelle la science parviendrait toujours à réparer les dégâts causés par le développement. ( des risques grandissants ou d'une nature nouvelle Ces risques grandissants s'expliquent par la banalisation de certaines technologies particulièrement sensibles et leur prolifération dans de nombreux pays : nucléaire militaire, armes chimiques et bactériologiques. Mais ces risques grandissants sont aussi liés à la nature même de certaines technologies actuelles: manipulations génétiques, OGM. Il y a 30 ans Jean Rostand prédisait: Nous allons apprendre à changer l'homme avant de savoir ce que c'est que l'homme. [...]

[...] ( une bonne évaluation des risques Celle-ci est très difficile à réaliser car le risque est par sa nature même une probabilité, jamais une certitude. Il exister des risques purement imaginaires provoqués par des réactions de peur. Quant aux risques réels, ils peuvent être appréciés à leur juste valeur ou minorés. De plus, l'appréciation des risques varie selon les cultures et les pays. Toutefois, en dépit de cette difficulté, il convient de s'efforcer de développer une bonne connaissance des risques. ( minimiser les risques Il ne s'agit pas de refuser le risque. L'objectif du risque zéro n'est ni réalisable ni souhaitable. [...]

[...] Ou sommes nous devenus plus sensibles au risques? En fait, depuis toujours, l'homme entretient une attitude ambivalente face aux risques tt en acceptant et même en valorisant la prise de risques (première partie). Mais la nouvelle sensibilité aux risques exige de développer une véritable maîtrise des risques (deuxième partie). Une attitude ambivalente face aux risques La prévention des risques Toutes les sociétés humaines ont cherché, dans la mesure de leurs moyens, à se protéger contre les risques et cette volonté a été un des principaux moteurs de l'évolution des formes sociales. [...]

[...] Les États sont des réducteurs d'incertitudes à qui les citoyens demandent de les protéger contre les risques les plus divers. Il n'est dès lors pas contesté qu'il appartient à l'État de prohiber produits ou services dangereux et de prescrire certaines obligations comme les vaccins. Le bilan est globalement très positif dans cette quête de protection. En effet, les grands risques du passé sont aujourd'hui presque totalement jugulés : disparition des famines, augmentation de l'espérance de vie, disparition des grosses épidémies Les sociétés développées ont non seulement très bien réussi à se prémunir contre les risques, mais elles ont aussi mis en place des systèmes de réparation performants qui rendent les risques plus supportables comme la Sécurité sociale. [...]