Rire, impact, caricature, réellement, efficace
Selon le « Petit Larousse » la caricature est un dessin donnant de quelqu'un ou quelque chose une image déformée de façon significative. C'est la description comique ou satirique d'une personne, d'une société. Une caricature donne également une représentation infidèle d'une réalité. Aujourd'hui nous pouvons observer que la caricature est d'utilisation quotidienne avec le célèbre Plantu caricaturiste du journal « Le Monde ». Dans cette optique il est légitime de se demander si l'impact de cette caricature est réellement efficace ? Notre corpus composé de quatre documents analyse, avec des infléchissements spécifiques, l'impact qu'a cette caricature d'un point de vue psychologique, social et politique.
Simone CLAPIER-VALLADON, professeur de psychologie sociale à l'Université de Nice, dans son essai « L'homme et le rire » paru dans « Histoire des mœurs », réfléchit sur les liens qu'il peut y avoir entre l'homme et le dit rire par l'intermédiaire de la caricature, qui selon elle a une visée psychologique, politique et sociale. Ces fonctions sont clairement reprises par Claude ROY dans l'essai « Esprit de la caricature », où il nous propose une description des effets qu'à la caricature sur l'homme. Le moraliste Jean de LA BRUYERE dans son chapitre intitulé « De l'homme » publié dans son œuvre « Les Caractères » fait une caricature de l'homme comme étant un animal farouche. Quant à lui, le journaliste Christophe BARBIER nous propose une interview de Georges BALANDIER (ethnologue et sociologue français) publiée dans « Le Point ». Le sociologue compare les caricatures d'aujourd'hui retransmises à la télévision avec l'effet qu'avaient les bouffons de l'époque sur le peuple.
[...] Ainsi, l'impact de la caricature est plus ou moins efficace. En effet, elle semblerait avoir un impact sur l'humeur d'une personne en lui permettant de s'évader l'espace d'un instant et d'oublier ses soucis quotidien. Mais en prenant l'exemple d'hommes politiques, tel Lénine, elle n'a aucun effet car celui-ci serait dépourvu de toute forme d'humour. [...]
[...] Dans cette optique il est légitime de se demander si l'impact de cette caricature est réellement efficace ? Notre corpus composé de quatre documents analyse, avec des infléchissements spécifiques, l'impact qu'a cette caricature d'un point de vue psychologique, social et politique. Simone CLAPIER-VALLADON, professeur de psychologie sociale à l'Université de Nice, dans son essai « L'homme et le rire » paru dans « Histoire des mœurs », réfléchit sur les liens qu'il peut y avoir entre l'homme et le dit rire par l'intermédiaire de la caricature, qui selon elle a une visée psychologique, politique et sociale. [...]
[...] Le sociologue compare les caricatures d'aujourd'hui retransmises à la télévision avec l'effet qu'avaient les bouffons de l'époque sur le peuple. Nous tenterons de répondre à cette question en déroulant l'histoire de la caricature par le biais de son historique et de ces supports de transmission. Puis nous verrons que cette caricature a une fonction psychologique mais également sociale et politique. Trois des auteurs de notre corpus s'accordent pour montrer que la caricature est un procédé ancien mais que ces pratiques demeurent sensiblement les mêmes. [...]
[...] L'interview proposée par Christophe Barbier souligne qu'à cette époque la presse est satirique. Georges Balandier compare un Devos ou un Coluche aux bouffons du roi de l'époque du fait de la dérision que les deux artistes proposent sur les hommes politiques. A ceci Simone Clapier-Valladon note que les histoires politiques peuvent générer des histoires comiques ce qui est très clairement montrer dans « Le Canard enchaîné », journal créé pendant la Première Guerre mondiale, qui critique le gouvernement et conteste l'autorité. [...]
[...] Pour Simone Clapier-Valladon le rire serait nécessaire car il est source intellectuelle et psychique. Les deux auteurs s'associent clairement pour dire que le l'humour, ici par l'intermédiaire de la caricature, est essentiel dans le quotidien de l'homme car il permet de surmonter nos malheurs, nos échecs et nos tristesses. Encore une fois l'écrivain intervient en donnant l'exemple que le rire permet « d'établir un lien de supériorité « spirituelle » où l'esclave berne son maître sans avoir été matériellement affranchi ». [...]
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