Parce que la société a évolué, la famille l'a également fait au cours des cinquante dernières années.
ex : industrialisation et urbanisation massive d'après la 2° GM.
Nous pouvons également parler de l'entrée massive des femmes sur le marché du travail, qui a eu une influence majeure sur le fonctionnement de la famille. La femme n'est alors plus mère au foyer mais devient au même titre que l'homme, une salariée/employée...
Ainsi, les modèles familiaux ont beaucoup évolué en même temps que les modèles de couples ont changé. En effet, on peut désormais voir une baisse de la natalité, une augmentation du nombre de divorces, l'émergence et la diffusion des familles monoparentales (...)
[...] Vision des sociologues : D'après DURU-BELLAT & JAROUSSE, Le masculin et le féminin dans les modèles éducatifs des parents. Les parents les plus aisés valorisent les qualités individuelles (le sens de l'effort, le dynamisme), alors que les moins aisés valorisent les qualités sociales (le sens du service, la débrouillardise). Ces valeurs font l'objet d'une inculcation moins systématique qu'autrefois. Avant existait la puissance paternelle, l'autorité du père (pater-familias), et depuis 1970 cela n'existe plus, c'est alors l'autorité parentale qui prend place. [...]
[...] Cela dit il peut y avoir une distorsion dans la relation école/famille, c'est à dire que les parents évitent les contacts avec les membres de l'équipe éducative de l'établissement scolaire de l'enfant (tendance des classes moyennes inférieures et défavorisées) du fait d'un sentiment de malaise ressentis par certains parents n'ayant pas fréquentés le système éducatif suffisamment longtemps : rapport douloureux avec l'éducation, sentiment d'échec, c'est un comportement qui traduit l'évitement, d'autres parents auront des excuses légitimes ou non (horaires, contraintes, etc). Dans les familles immigrées, on constate qu'elles se comportent de la même manière que leurs voisins semblables socio-culturellement et socio- économiquement (du même milieu). La différence fondamentale se situe lorsque les premières générations de ses familles ne sont pas francophones ou analphabètes/illettrés. Les parents ont une vision floue des attentes de l'école, tandis que les parents immigrés en milieu plus aisé adoptent la même posture que les familles non-immigrées habitant dans ces zones-là. [...]
[...] Les tendances perçues par des sociologues : F. de SINGLY "La famille est un organe secondaire de l'Etat", il contrôle, soutient, et régule les relations des membres de la famille. Cependant, la famille actuelle est moins centrée sur la lignée que sur le couple et leurs enfants. La prise en charge des enfants se fait au sein de la famille du même foyer et non au sein de la famille élargie. PARSONS pense que la famille moderne a perdu beaucoup de ses fonctions antérieures, car elles sont aujourd'hui prises en charge par d'autres institutions (ex : l'école, la sécurité sociale). [...]
[...] * style contractualiste Il est quasiment le contraire du style statutaire : - on accorde plus d'importance à l'autonomie de l'enfant ; - le partage des tâches éducatives selon le genre est peut différencié ; Idée de tâtonnement : laisser l'enfant/l'élève faire sa propre expérience, faire des erreurs avant de le corriger. > Plutôt dans les familles aisées, ou des classes moyennes, et moyennes supérieures. C'est le style contractualiste qui favorise le mieux l'apprentissage des enfants et l'estime de soi. Le style éducatif influence l'estime de soi, et l'apprentissage, tandis que l'estime de soi influe sur l'apprentissage. [...]
[...] I-Quelques tendances depuis fin XIX° siècle : A la fin du XIXème siècle a émergé un certain nombre de tendances : Privatisation de la famille : On accorde plus d'attention qu'avant à la qualité des relations interpersonnelles (entre les membres de la famille). Plus grande intervention de l'Etat sur la famille : La famille est devenue un espace dans lequel l'individu pense protéger son individualité. Les individus recherchent à être reconnus en tant qu'individu spécifique tout en étant membre de la famille. [...]
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