Précarité féminine, insécurité sociale, instabilité, pauvreté, seuil de pauvreté, temps partiels, inégalités de salaire, familles monoparentales
Moins bien rémunérées que les homes et davantage confrontées au temps partiel, les femmes connaissent une insécurité sociale importante.
Pour Hélène Périvier économiste à l'OFCE la précarité peut se définir comme « une situation dans laquelle se mêle instabilité, insécurité et pauvreté ». Or en France la grande majorité des précaires sont des femmes. Elles sont effectivement beaucoup plus nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté établi à 964 euros par mois pour une personne seule : 22% des femmes sont économiquement pauvre comparé à 9% des hommes
[...] Enfin des titulaires du minimum vieillesse sont des femmes. Proportion d'emploi à temps partiel en% selon le sexe et la durée du temps partiels II) La précarité conséquence de l'évolution de la structure familiale La précarité notamment féminine peut également se concevoir comme la conséquence d'un fait social qui prend de l'ampleur : l'augmentation des séparations et divorces et de fait celle des familles monoparentales. Le nombre est passé de 700.000 il y a trente ans à 1,7 million aujourd'hui. [...]
[...] La précarité : définition et chiffres Pour Hélène Périvier économiste à l'OFCE la précarité peut se définir comme une situation dans laquelle se mêle instabilité, insécurité et pauvreté Or en France la grande majorité des précaires sont des femmes. Elles sont effectivement beaucoup plus nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté établi à 964 euros par mois pour une personne seule : 22% des femmes sont économiquement pauvre comparé à des hommes. Les femmes subissent également davantage les temps partiels ainsi que certains types d'horaires particuliers. En effet des temps partiels sont occupés par des femmes. Elles sont aussi surreprésentées dans les domaines d'activité ou secteurs professionnels dévalorisés et subissent des inégalités de salaire. [...]
[...] En effet, les allocations familiales sont versées uniquement à partir du deuxième enfant alors que la moitié des familles monoparentales sont constituées d'une mère et un seul enfant, c'est d'ailleurs une exception française puisque dans les autres pays européens les allocations familiales sont versées dès le premier enfant. Se pose également pour les mères isolés le problème du logement, selon l'OFCE 20% des mères élevant seules leurs enfants sont en situation de surpeuplement dans leur logement contre pour les couples avec enfants. Cette situation risque de perdurer puisque puisqu' aucune réforme n'est envisagée à ce sujet. [...]
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