Politique, ville, quartiers, difficulté
Un nouveau clivage très marqué est apparu depuis le début des années 80 : celui qui fragmente les territoires urbains équipés à part les quartiers en difficulté au sein des agglomérations.
Pour désigner, il existe une multitude d'expressions, tantôt neutre, tantôt à charge idéologique : quartiers défavorisés, quartier déshérité, quartier sensible, quartier à la dérive, quartier de non droit, quartier de relégation, zone d'exclusion, ghetto.
Violence qui s'y produise parfois toujours très médiatiser elles ont tendance à devenir très fréquentes au cours des dernières années et elle soulève toujours un mouvement d'inquiétude dans le pays
[...] Début des années 80:1 politique d'aide a été mise en place. Leur nombre était de 22. 1984:120 ont été inscrits dans le contrat de plan discuté entre l'État et les régions 1990 : pour le 10e plan 1994: : à l'occasion du pacte de relance pour la ville zones urbaines sensibles ont été retenues Des populations défavorisées et vulnérables Caractéristiques assez bien connu : une série de critères (chômage, exclusion ) Niveau de formation faible ou plutôt fait, 3/10 des adultes n'ont aucun diplôme et près de la moitié ont simplement un certificat d'études, un certificat d'aptitude professionnelle ou le brevet des collèges. [...]
[...] -Les programmes d'aménagement concerté des territoires urbains poursuivent à peu près les mêmes objectifs mais pour des ensembles plus vastes, soit des bassins industriels comme la vallée de la Sambre -les grands projets urbains de transformer de façon radicale quelque grands ensembles parmi ceux qui posent le plus de problèmes. Il met en place une stratégie de développement à long terme et envisage des investissements importants en infrastructures et équipements. -1996 : pacte de relance pour la ville. Accent est à nouveau mis sur les quartiers les plus sensibles qui sont considérés comme prioritaires. [...]
[...] La restructuration de l'économie a fortement touché les couches les moins qualifiés parmi les actifs. La pauvreté s'est rapidement développée. Une partie de la population a été marginalisée et dispenser des celles-ci est allée beaucoup de mal à se réinsérer dans le système productif. La population étrangère issue de pays pauvres a été particulièrement exposée au processus de marginalisation. Ségrégation raciale. Tendance à diminuer pendant les années de prospérité des 30 glorieuses. Elle s'est nettement accrue pendant les années de faible croissance. [...]
[...] Proportion quatre fois plus élevée que dans l'ensemble de la France. Les immeubles ne sont pas toujours anciens mais ils ont souvent mal vieilli. Pas forcément petit et inconfortable mais le nombre d'occupants est souvent élevé car il a une forte proportion de famille nombreuse. Revenu des ménages : faible en moyenne. Cumul des handicaps conduits de jeunes à pratiquer des actes délictueux. Les vols sont communs. Dégradation des biens, véhicule en particulier les choses banales. Le trafic de drogue est devenu courant. Quant aux violences, sont fréquentes. [...]
[...] Le quartier ancien dégradé datant du XIXe siècle ou du début du XXe siècle sont localisées soit dans la périphérie des centres-villes (comme la goutte d'or à Paris ) soit dans les banlieues (comme Clichy, Saint-Denis et Aubervilliers) (dégradation a commencé dans l'entre-deux-guerres ou dans l'après-guerre mais s'est intensifiée depuis 1974. Artisanat et industries ont disparu et friche industrielle se sont formés, dévalorisant le paysage urbain. Population modifiée : les classes moyennes sont parties et remplacées par des populations à faible revenu, en partie étrangère. Les propriétaires investissent plus et l'habitat, de qualité assez médiocre, tend à se dégrader. Les cités bâties pour le personnel des compagnies de l'ère industrielle datent souvent du début du XXe siècle. [...]
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