L'histoire de l'éducation des filles peut se diviser en quatre périodes. Vers les années 1870-1880, seules certaines reçoivent une instruction et peu ont accès à l'enseignement secondaire. C'est dans l'entre-deux-guerres que filles et garçons commencent à recevoir quasiment la même instruction. Quant à la mixité, elle ne s'installe que dans les années 1960-1970...
[...] La ligne directrice de chaque chapitre est la suivante : - 1er chapitre : les origines de la mixité scolaire - 2ème chapitre : les idées reçues sur la mixité scolaire - 3ème chapitre : le bilan de la mixité (violences masculines et réussites féminines) - 4ème chapitre : une réalité imparfaite Puis, plus brièvement, - 5ème chapitre : de l'utilité de la mixité scolaire - 6ème chapitre : les réponses possibles aux ratés de la mixité L'analyse de l'ouvrage Le premier chapitre est consacré aux origines de la mixité scolaire L'histoire de l'éducation des filles peut se diviser en quatre périodes. Vers les années 1870-1880, seules certaines reçoivent une instruction et peu ont accès à l'enseignement secondaire. C'est dans l'entre-deux-guerres que filles et garçons commencent à recevoir quasiment la même instruction. [...]
[...] Il est du reste hors de question de revenir sur la mixité pour les enseignants et les élèves. La mixité permet, selon les élèves et les étudiants, de mieux connaître l'autre sexe, de nouer des liens mais aussi d'avoir une idée de la vie sociale. La plupart des parents, quant à eux, ne remettent nullement en cause cette mixité sexuelle mais estiment, en revanche, que la mixité sociale est un frein à l'apprentissage. Le dernier chapitre se borne à livrer quelques réponses Il rappelle au préalable que la question de la mixité n'est qu'un aspect de la crise de l'école et qu'il ne s'agit pas de la remettre en cause de manière globale mais de procéder à des aménagements. [...]
[...] Les pièges de la mixité scolaire de Michel Fize L'auteur : Michel Fize Depuis 1994, Michel Fize est sociologue au CNRS. Il apparaît comme spécialiste des questions de l'adolescence, de la jeunesse et de la famille. Michel Fize est titulaire de trois DES (Histoire des institutions et des faits sociaux, droit public, sciences politiques) et d'un DESS de Défenses nationale. Il a été chargé de cours en droit public à l'université de Paris II puis à l'Ecole nationale d'Administration pénitentiaire. [...]
[...] Certains font un lien entre la réussite des filles et l'échec des garçons ; d'autres ou parfois les mêmes d'ailleurs, en font un entre ce bilan et les violences constatées. Le quatrième chapitre s'attache aux imperfections de la mixité La mixité reste imparfaite dans la mesure où elle n'est pas la parité d'une part et qu'il y a encore des séparations selon les filières d'autre part sans oublier que les stéréotypes sexistes sont toujours présents. La mixité scolaire n'est pas présente dans toutes les filières en effet. Filles et garçons sont répartis de manière très inégale entre les filières dans l'enseignement professionnel par exemple. [...]
[...] Ensuite, lorsque les filles s'engagent dans les filières scientifiques, elles obtiennent de très bons résultats. Leur faible présence dénote un manque d'intérêt pour ces matières autant qu'un manque de confiance en soi. A cela s'ajoute du côté des filles toujours que d'excellents résultats scolaires ne s'accompagnent pas systématiquement d'une promotion des femmes sur le plan professionnel. Sans oublier que les stéréotypes sexistes persistent et ce, encore plus dans les milieux populaires. Malgré un discours prônant l'égalité voire l'égalitarisme, les parents véhiculent encore des stéréotypes sexistes, tout comme les enseignants d'ailleurs. [...]
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