Le 21 novembre 2011, François Bayrou se rend à Sciences Po Aix pour répondre lors d'un « dialogue direct » à deux grandes questions au cœur de la campagne présidentielle : instruire et produire. Il dépeint alors le tableau : la France est le mauvais élève de l'Europe et son système éducatif a perdu dix rangs alors que l'Allemagne en a gagné dix. Il soulève le point suivant : la France est également mal classée en termes d'égalité des chances à l'école. Les valeurs de l'école républicaine ne seraient plus assurées en France. Les Français ne réussissent plus aussi bien qu'auparavant et c'est très inquiétant.
L'échec scolaire n'est par ailleurs pas une notion nouvelle. Elle se caractérise par « le phénomène des élèves quittant les systèmes scolaires modernes sans qualification ou diplôme et plus largement ayant des difficultés d'apprentissage » (Wikipédia). Cependant depuis trente ans et à cause de l'importance capitale qu'a prise le diplôme dans notre société, l'échec scolaire est devenu un problème de société de plus en plus important. En effet, aujourd'hui un élève en échec scolaire représente un parasite pour la société : il ne participera pas au PIB du pays, n'aura pas ou très peu de prélèvement obligatoire dans le cadre de la redistribution, ne paiera que très peu d'impôt, c'est aussi quelqu'un qui nécessitera des aides aussi bien au niveau de la formation que des aides financières et qui sera sujet à des difficultés d'intégration (ce qui touche par ailleurs à la cohésion sociale). Au-delà de ces phénomènes socio-économiques, l'échec scolaire met en exergue les failles, défauts et manques d'une politique d'éducation nationale. Ainsi l'échec scolaire est un mal pour notre société. Mais les politiques sont rares et surtout peu nombreuses. Il faut donc s'interroger sur la ou les sources de l'échec scolaire. De nombreux sociologues s'accordent à donner la priorité au fait social. Ainsi le déterminisme social représente la primauté de la société sur l'individu. Ceci signifie en d'autres termes que l'individu n'est pas tout à fait maître de son avenir, de sa réussite puisqu'il est soumis à son milieu d'origine qui vadiriger son approche à l'école et engendrer chez lui un déficit, des difficultés scolaires auxquels il ne pourra remédier seul.
[...] Ainsi le déterminisme social est en effet un facteur prédominant lors de l'échec scolaire d'un individu. Cependant la présence de cas isolé et issu de bonne famille et d'individu issu de milieux défavorisés prouve qu'il existe d'autres déterminants à l'échec scolaire. En effet, si le déterminisme scolaire est souvent _voire très souvent_ le fondement d'un malaise de l'élève à l'école il ne peut être expliqué entièrement son échec. Les causes d'un échec scolaire ne peuvent être que multiples et mettent en cause les institutions, les individus, les enseignements, notre système et notre société. [...]
[...] Peut-on parler d'un déterminisme social de l'échec scolaire ? Le 21 novembre 2011, François Bayrou se rend à Sciences Po Aix pour répondre lors d'un dialogue direct à deux grandes questions au cœur de la campagne présidentielle : instruire et produire. Il dépeint alors le tableau : la France est le mauvais élève de l'Europe et son système éducatif a perdu dix rangs alors que l'Allemagne en a gagné dix. Il soulève le point suivant : la France est également mal classée en termes d'égalité des chances à l'école. [...]
[...] Il semble à première vue que les élèves soient conditionnés dès l'origine par leurs milieux sociaux. Cette théorie qui met donc en avant les déterminants socio-économiques et financiers ainsi que la transmission de valeurs est réfutable en tant qu'elle est limitée dans son approche, mais aussi dans leurs fondements. L'échec scolaire est en effet à interpréter sous différents points de vue avant de l'attribuer au seul fait social. Un principe remis en cause Dans son fondement, sa notion, son point de vue - Le déterminisme social peut être remis en question dans son fondement, dans la façon même dont la théorie fut énoncée. [...]
[...] Tout d'abord, le déterminisme social est vu comme le facteur premier de l'échec scolaire d'un individu. Ceci est cependant fortement remis en cause. Le déterminisme social de l'échec scolaire ou le facteur premier De l'éducation des parents et des valeurs familiales - Le milieu parental est le berceau des valeurs inculquées à un enfant. En effet, c'est au sein de sa famille que l'enfant intègre sa première vision de l'école. - Il lui sera donc transmis des valeurs qui seront, pour un enfant naissant dans une famille aisée ou socialement élevée, celles de l'école et lui permettront de mieux adhérer au système éducatif français. [...]
[...] Les professeurs cassants humiliants et exigeants sont visés ici. En effet, un élève peut passer d'une moyenne médiocre en mathématique à une bonne moyenne d'une année sur l'autre. Ceci dépendra de la notation du professeur, mais aussi de l'approche qu'il fait de sa matière. - Le manque de sens que suscitent certaines matières chez les élèves fait qu'ils s'en désintéressent crucialement, l'enseignement souffre d'être parfois trop théorique, trop conceptuel, trop abstrait ce qui entrave la motivation à apprendre chez l'élève. [...]
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