Hommes, progrès, habitudes, risques, confort
L'homme est à l'origine du progrès. C'est dans sa nature de développer la technologie pour approfondir ses connaissances. L'homme peut donc contrôler les risques liés au progrès. Plusieurs moyens s'offrent à lui. Tout d'abord, l'homme doit faire attention lorsqu'il ne connaît pas les effets du progrès. Il doit prévoie les accidents possibles. Il s'agit du principe de précaution. Par exemple, les organismes génétiquement modifiés (OGM) permettent une plus grande résistance aux parasites mais les risques encourus ne sont pas prouvés. Il faut donc agir avec prudence.
[...] Un risque endigué peut entraîner d'autres risques. Prenons l'exemple d'anciens trains remplacés par des tramways pour diminuer la pollution. Ces derniers étant plus silencieux peuvent provoquer des accidents. Une personne, non avertie de l'arrivée du tramway peut se faire tuer. Comme ce fut le cas pour l'artiste espagnol Gaudi. Les hommes peuvent donc contrôler une certaine partie des risques inhérents au progrès, certaines conséquences étant prévisibles. Néanmoins, c'est surtout au moment où les individus prennent conscience des risques, qu'ils agissent. [...]
[...] Pensez-vous que les hommes puissent contrôler les risques inhérents au progrès ? Le progrès est une évolution généralement positive. Cependant, le progrès peut parfois être négatif car il entraîne des risques. Alors les hommes sont-ils capables de contenir les risques provenant du progrès ? Après avoir montré que les hommes peuvent limiter les risques liés au progrès ; nous verrons que certains risques persistent. L'homme est à l'origine du progrès. C'est dans sa nature de développer la technologie pour approfondir ses connaissances. [...]
[...] L'homme peut agir sur les risques liés au progrès lorsqu'il en prend conscience. Certaines activités sont alors suspendues. C'est ce qu'on appelle des moratoires. Bruno Escoubès, dans son essai L'Etat des sciences, paru en 1991 évoque plusieurs moratoires : celui pour la construction des centrales aux Etats-Unis et en Suède ; celui pour la construction in vitro et le remplacement in vivo des gènes manipulés. Bruno Escoubès préconise la rencontre des scientifiques et des non scientifiques pour aider les chercheurs à orienter leur recherche. [...]
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