? La peine de mort peut apparaître comme la seule punition logique pour les crimes atroces,
abominables (rapts, viols et meurtres d'enfants ou de vieillards,...) (...)
[...] La peine de mort peut aussi faire réfléchir ceux qui seraient tentés de commettre ces crimes (rôle dissuasif). Exemplarité de la peine. La prison ne guérit guère les criminels et la peine capitale permet un moyen sûr de se prémunir contre les risques de récidives. Enfin la peine de mort peut éviter le cercle de la vendetta. II. ARGUMENTS DÉFAVORABLES À LA PEINE DE MORT On n'est pas toujours certain de la culpabilité d'un assassin (risque d'erreur judiciaire) : cf. [...]
[...] La peine de mort n'est pas dissuasive : cf. le taux de criminalité énorme aux Etats-Unis. Le risque est de ne condamner que les plus défavorisés, ceux qui ont les moyens de se payer un bon avocat et de se tirer d'affaire. La peine de mort est un cercle vicieux (c'est l'argument de Franquin dans la bande dessinée Les idées noires en 1981) : tuer un homme pour le sanctionner d'en avoir tué un, c'est mériter soi-même la peine de mort. [...]
[...] mais plus aujourd'hui. Déjà le Nouveau testament invitait au pardon. L'homme a-t-il le droit de juger son semblable ? Cf. A. Camus et A. Koestler, Réflexions sur la peine de mort : ils dénient à la société le droit de juger en dernier ressort du destin humain. Il faut dépasser la justice qui élimine par une justice qui réintègre. Or la mort est suppression de tout amendement possible de l'être humain. La peine de mort est un aveu de l'incapacité à corriger. [...]
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