Pauvreté, marginalité, exclusion, approche socio-historique, interactionnisme symbolique, théories de l’étiquetage, processus d’exclusion
4 grandes approches :
Approche socio-historique, permettant de reconstruire les questions de société sur une longue durée, renseigne sur l'organisation de ces sociétés et sur leur évolution.
Approche institutionnelle, qui repère des groupes cibles ayant fait l'objet d'une intervention des pouvoirs publics
Approche quantitative et monétaire, souvent couplée avec l'approche institutionnelle. Elle permet d'évaluer une politique sociale et de faire des comparaisons internationales.
Approche qualitative se faisant sur des rencontres et des entretiens avec les individus, et d'apprécier leur mode de vie. Elle apporte un éclairage complet.
Pour atteindre une certaine objectivité, il faut combiner ces approches.
En France :
La connaissance des problèmes sociaux a beaucoup progressé depuis 1980. Avant, on s'intéressait davantage à la stratification sociale. Des professionnels (CNAF, municipalité,…) ont demandé à des experts d'étudier les problèmes sociaux qui devenaient de plus en plus importants. Les approches institutionnelles se sont alors beaucoup développées. Ces réseaux à l'origine de ce savoir ont œuvré en faveur d'une meilleure connaissance des populations en difficulté, et les études faites nous apportent des éclairages sur les politiques sociales et leur efficacité.
Beaucoup de préjugés existent à l'égard de ces populations marginalisées, et en parallèle d'un savoir académique existe des savoirs profanes, que l'on ne peut ignorer, car ils reflètent les idées, les opinions, qui s'imposent. Le sociologue doit se détacher de ces croyances et de ses propres opinions.
[...] Donc d'après Durkheim, la division du travail aurait été d'une portée telle qu'elle aurait provoqué des lésions dans l'ensemble du corps social en redessinant les frontières entre le normal et le pathologique Parce que ces facteurs extérieurs aux individus auraient vraiment agis sur les consciences, ils auraient également orienté les comportements, réaménagé la distribution des rôles et l'organisation de la société. Il s'agirait donc d'une question de morphologie sociale. Il a voulu confirmer l'existence d'une série de faits sociaux, des phénomènes extérieurs aux individus. [...]
[...] Il faut qu'ils inversent leurs exigence, réduise leurs besoin, se contienne davantage. Les individus sont perdus, leur éducation morale est à refaire et ce n'est pas en un instant que la société peut les plier à cette vie nouvelle. Il en résulte qu'ils ne sont pas ajusté à la condition qui leur est fait et que la perspective même leur est intolérable. Les ethnologues préfèreront des enquêtes sur le terrain et s'approcher davantage des publics. Halbwachs va plus loin que Durkheim dans ses travaux sur le suicide. [...]
[...] Il faut tenir compte, désormais, du rapport à l'emploi. - Les employables immédiats : ce sont les jeunes, des gens plutôt formés et plutôt des filles (parce que les emplois saisonniers sont le plus souvent des emplois de services). - Les fragiles : même catégorie que Paugam - Les rebelles : ils sont mobiles, plutôt jeunes, et surtout, ils veulent s'en sortir seuls, sans les aides des collectivités locales. Ils vivent comme ils l'entendent, font un petit peu de travail au noir. [...]
[...] On ne peut pas étudier cette exclusion sans tenir compte de l'évaluation des actions conduites sur le terrain des politiques publiques et de la ville. De nouveaux métiers naissent dans le but de développer et favoriser l'éducation à la citoyenneté et les démarches participatives (surtout dans les centres sociaux et sociaux-culturels). On demande aux fonctionnaires de l'Etat d'être à l'écoute de leurs usagers tout en essayant de rétablir la tranquillité. On a multiplié les commissariats de quartier, il y a de la police à vélo ou à pied. [...]
[...] leurs buts sont soit d'intégrer des collectifs (association ) soit de s'installer à leur compte comme artisans. LES THEORIES SOCIOLOGIQUES La question de l'intégration et de la cohésion sociale est une question importante aujourd'hui car elle renvoie à notre modèle français. Finalement, le chômage de masse avait pou entrainé des situations de précarité, mais il faut aussi reconnaître qu'il y a un débat sur le fond sur notre modèle intégrateur français. Selon Durkheim, on assisterait à un affaiblissement des liens sociaux et des règles de conduites traditionnelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture