L’objectivité et la subjectivité en sociologie

Résumé du document

Un sociologue est un homme qui doit étudier objectivement la société. Il doit faire cela en étant le plus objectif possible. On peut donner à l'objectivité cette définition : Caractère de ce qui donne une image non déformée des organismes et des choses, ou de ce qui les décrit et les juge, sans parti pris (www.granddictionnaire.com). Comment le sociologue arrive-t-il à être objectif, quelles sont les méthodes qu'il applique pour y arriver ? Arrive-t-il à être réellement objectif ? A travers divers auteurs (notamment les fondateurs de la sociologie), nous allons traiter de la question de l'objectivité et de la subjectivité.

Extraits

[...] L'objectivité et la subjectivité en sociologie Un sociologue est un homme qui doit étudier objectivement la société. Il doit faire cela en étant le plus objectif possible. On peut donner à l'objectivité cette définition : Caractère de ce qui donne une image non déformée des organismes et des choses, ou de ce qui les décrit et les juge, sans parti pris (www.granddictionnaire.com). Comment le sociologue arrive-t- il à être objectif, quelles sont les méthodes qu'il applique pour y arriver ? [...]

[...] Donc toute la connaissance scientifique qu'un sociologue peut tirer de l'étude de son fragment de société ne peut être que relative. C'est pour cela que Weber refuse de croire que la dialectique est source de connaissance juste, infinie et objective. Durkheim (sociologue français 1858-1917) dans Les règles de la méthode sociologique pose le problème de l'objectivité. Pour pallier à la subjectivité des sociologues, il va établir des règles à suivre. - expliquer le social par du social Durkheim pense qu'il faut se cantonner à son domaine. [...]

[...] Beaucoup de sociologues se sont interrogés sur l'objectivité de leurs travaux mais aussi de leur science. Ils ont su reconnaître les pièges et ont tenté de trouver des méthodes pour pallier à ses pièges. Mais s'il ne faut reconnaître qu'une idée commune à tous ces auteurs, c'est bien sûr la nécessité d'essayer de se débarrasser de ses préjugés, d'essayer d'aborder un terrain avec un regard neuf. Maintenant nous pourrions nous poser cette question : existe-t-il vraiment une solution pour être objectif ? [...]

[...] Deux écoles s'affrontent ; le positivisme de Comte avec les sciences de la Nature et les antipositivismes que l'on retrouve dans la sociologie allemande. Les sciences de la Nature préconisent l'utilisation de lois générales pour étudier l'homme et ainsi permettre de mettre de la distance entre le chercheur et son objet. Cette méthode serait garante de l'objectivité de la sociologie. Les antipositivismes ont une réflexion différente et accusent les positivistes d'être subjectifs. D'après les antipositivismes, l'homme est doué de liberté et d'un esprit libre. [...]

[...] Weber explique également des notions relatives aux problèmes de l'objectivité et de la subjectivité. Entre autre il parle de la fausse neutralité. Elle apparaît lorsque le sociologue prétend laisser parler les faits. Les laisser parler permet d'être objectif cependant l'interprétation que le sociologue fait est très subjective. Il parle également de neutralité axiologique. On retrouve le cas lorsque le sociologue étudie les faits avec ses présupposés. Il faut alors opérer un rapport aux valeurs, c'est-à-dire distinguer ce qui est scientifiquement démontré et ce qui est interprété par le chercheur. [...]