Principales mutations, famille, crise du mariage, libéralisme culturel, limites de ces mutations, modèle familial
C'est à partir de ces années là que les changements s'opèrent.
Les principaux indices de ces évolutions sont :
La crise du mariage : le tournant est l'année 1972, il y a eu une rupture. Si l'on prend le taux de nuptialité (nombre de mariage pour 1 000 habitants), 8 pour 1 000 en 1972 et 4.4 à la fin des 90s : baisse des mariages. Il y a donc une augmentation des naissances hors mariages : en 2005, elles étaient de 47% (presque la moitié) ; en 1970, c'était moins de 10% : changement de mentalité considérable.
[...] Pour les salariés, si on prend la catégorie des professions intellectuelles et les cadres ( 1/3 sont classés dans les employées non-agricoles, 1/3 est classé dans la catégorie des employées et 1/5. Pour la moitié des hommes dans les professions intermédiaires, presque 40% sont mariés à des employées et presque 30% à des femmes de la même catégorie. Pour les ouvriers, la moitié est mariée avec une femme employée et pour ils sont mariés avec une femme qui est elle-même ouvrière. Ce ne sont pas les mêmes catégories, mais on a souvent une catégorie qui représente la moitié des mariages et 2 ou 3 qui représentent 75%. [...]
[...] Il y a également le développement de la scolarisation féminine ( comparaison entre le taux de réussite au bac pour les filles et les garçons ( pour les filles pour les garçons. La part des titulaires d'un diplôme du supérieur parmi les 25-35 ans ( pour les filles contre pour les garçons. Le développement du travail féminin salarié qui se développe à parti de la 2ème moitié des 60s avec un taux d'activité pour les 15-64 ans qui était de en 2005 contre chez les hommes ( tendance au rattrapage sur les tranches d'âge plus courtes. [...]
[...] Les principaux indices de ces évolutions sont : La crise du mariage ( le tournant est l'année 1972, il y a eu une rupture. Si l'on prend le taux de nuptialité (nombre de mariage pour habitants) pour en 1972 et 4.4 à la fin des 90s ( baisse des mariages. Il y a donc une augmentation des naissances hors mariages ( en 2005, elles étaient de 47% (presque la moitié) ; en 1970, c'était moins de 10% ( changement de mentalité considérable. [...]
[...] Tout cela va alimenter ces d'écart parmi les Pour le reste, ce sont des différences sectorielles et de scolarité (mais ce facteur marche dans le sens inverse). Il y a des limites à l'individualisme ( importance de la famille comme facteur d'intégration social (taux de suicide chez Durkheim), on sait bien qu'un défaut de socialisation familiale produit un défaut de socialisation tout court ( Robert Castel avec la notion de désaffiliation ( il croise 2 critères qui sont le critère de l'intégration professionnelle et d'autre part, le degré d'intégration familiale. [...]
[...] Il y a également l'homogamie sociale que l'on appelle le choix du conjoint ( mise en correspondance des milieux sociaux du mari et de la femme ( plus les mariages arrangés du XIXème ( liberté du choix du conjoint abouti au caractère non aléatoire des mariages, toutes les études montrent que les rapprochements ne sont pas neutres. On obtient donc un déterminisme social relatif. On peut faire référence à des tables d'homogamie, ce sont des statistiques issues des données sociales de 1999. Pour les agriculteurs, dans un cas sur leurs femmes sont agricultrices, et dans un cas sur 5 elles sont employées. [...]
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