La mobilisation collective et les mouvements sociaux

Résumé du document

Le conflit est-il nécessairement le signe d'une société qui va mal ? La capacité à se mobiliser collectivement peut-elle être également un signe de cohésion sociale ? Agent de changement, dans certains cas, source de blocage, dans d'autres, le confit social constitue aussi un indicateur des évolutions de la société (désyndicalisation, « moyennisation » de la société, émergence des « nouveaux mouvements sociaux » qui n'ont plus nécessairement trait au travail et nouvelles formes d'action) (...)

Extraits

[...] Sans logis : Taxe Tobin pour financer les problèmes de logement SDF et 3 millions de mal logés. Il manque de logement sociaux et de terrain pour les construire. Beaucoup de logements insalubres. Les acteurs des MNS se retrouvent dans des structures beaucoup moins institutionnalisées que les syndicats (associations, coordinations Les mouvements sont plus festifs mais risquent de ne pas être pris au sérieux. Utilisation des médias modernes (internet). Actions locales sur des thèmes internationaux. Mais ces NMS ne sont pas si nouveaux que ça et les conflits matérialistes n'ont pas disparus. [...]

[...] Il faut donc rentre ces actions plus attractives en les rendant festives et moins coûteuses. Selon Alain Touraine, le mouvement social c'est : Principe d'identité : acteur organisé qui revendique Principe d'opposition : Mouvement soudé grâce à l'opposition à un adversaire déterminé. Principe de totalité : conscience des enjeux. Passage d'une société industrielle à une société post industrielle ( Mouvement centré sur la lutte contre la domination culturelle des dirigeants et non plus sur le monde ouvrier. Thèmes plus élargis. [...]

[...] Causes: Montée du chômage Mutations de l'appareil productif Déclin des industries traditionnelles à forte représentation syndicale Tertiairisation de l'économie Recul de l'audience du PCF Désengagement de l'État Montée de l'individualisme Eclatement du monde ouvrier Montée de nouvelles couches salariées à faible tradition syndicale Décentralisation des négociations Bureaucratisation des syndicats Logique d'affrontement plutôt que de discussion Coût financiers Cette crise du syndicalisme pose la question de la dérégulation des relations de travail (une plus grande flexibilité du travail, une multiplication des conflits localisés). L'enjeu réside alors pour les syndicats dans la capacité à renouveler leur rôle, à s'adapter aux nouvelles couches salariées et à inventer de nouvelles formes de syndicalisme. Objectifs : maintien de l'emploi et non augmentation des emplois Les nouveaux mouvements sociaux : Quatre types : Post matérialistes : liés à l'argent et à la défense de la nature. Egalité des droits pour tous : Mouvements féministes et anti racistes. [...]

[...] La capacité à se mobiliser collectivement peut-elle être également un signe de cohésion sociale ? Agent de changement, dans certains cas, source de blocage, dans d'autres, le confit social constitue aussi un indicateur des évolutions de la société (désyndicalisation, moyennisation de la société, émergence des nouveaux mouvements sociaux qui n'ont plus nécessairement trait au travail et nouvelles formes d'action). Action ou mobilisation collective : actions communes qui cherchent à atteindre un même objectif qui concerne une partie de la société. [...]