A l'origine de l'interactionnisme symbolique se trouve la pensée de Mead. Pour ce sociologue (parfois également qualifié de socio-psychologue ou encore de philosophe), les gens produisent leurs propres actions et significations. L'environnement matériel dans lequel ils évoluent prend des significations différentes en fonction des circonstances. Le contexte génère la production d'un sens particulier, le sens est donc un produit de la contextualité. Dans ce cadre, certains signes sont nécessaires aux interactions, Mead qualifie ces signes de ‘symboles significatifs'.
Comme nous l'explique Lapassade : « Un symbole, c'est un stimulus qui a une signification apprise et une valeur pour des gens qui réagissent en fonction de ces significations et valeurs et non de stimulations physiques affectant leurs organes sensoriels. » Pour bien comprendre, on peut citer le langage au compte de ces systèmes symboliques.
[...] La liberté, car elle est présente dans toute action du sujet. La signification, cette notion pose en effet l'importance de l'activité du sujet dans l'orientation de ces actions, on peut également parler de son intentionnalité, c'est-à-dire de la visée sous- jacente à toute action. Les interactions car l'activité quotidienne est rarement solitaire La négociation, qui marque la variation des significations et le travail sans cesse renouvelé de la définition de la situation. L'interactionnisme symbolique pose ainsi une nouvelle définition du travail d'observation et de recherche. [...]
[...] Elle concerne la construction des identités et se déploie sur deux versants, le ‘je' partie subjective et le ‘moi' partie objective. Le ‘je' est le versant du ‘soi' qui impulse l'action, on peut le qualifié de partie ‘intime', partie qu'on ne révèle pas à l'autre. Le ‘moi' au contraire relève de la vie sociale de l'individu, il est le versant qu'on présente à l'autre. C'est au milieu des interactions qu'émerge progressivement l'identité. On peut ici se rapporter à la théorie de l'acquisition du langage émise par Lev Vygotsky (bien que cette référence ne soit pas citée par Lapassade). [...]
[...] Les microsociologies de Georges Lapassade : L'interactionnisme symbolique A l'origine de l'interactionnisme symbolique se trouve la pensée de Mead. Pour ce sociologue (parfois également qualifié de sociopsychologue ou encore de philosophe), les gens produisent leurs propres actions et significations. L'environnement matériel dans lequel ils évoluent prend des significations différentes en fonction des circonstances. Le contexte génère la production d'un sens particulier, le sens est donc un produit de la contextualité. Dans ce cadre, certains signes sont nécessaires aux interactions, Mead qualifie ces signes de ‘symboles significatifs'. [...]
[...] Cette critique permet à Jack Douglas d'effectuer une distinction entre ‘interactionnisme comportemental' et ‘interactionnisme phénoménologique'. Dans les deux cas, le quotidien est le point de départ mais, dans le cadre de l'interactionnisme comportemental, un certain nombre de concepts organise le monde quotidien. Le travail d'observation est ainsi en partie orienté en particulier dans la mesure où l'interactionnisme comportemental s'appuie également sur l'idée qu'il existe des ‘formes de raisonnement' préétablies. L'interactionnisme phénoménologique au contraire, choisit la description des phénomènes et en donne progressivement une analyse. [...]
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