Sexe = la première idée pour les biologistes est d'associer le sexe aux organes génitaux.
Il n'y a pas deux sexes chez les animaux mais trois car il existe des hermaphrodites.
Tout comme chez les humains. Les biologistes déterminent des critères d'appartenance a 1 sexe : les organes génitaux extérieurs, intérieurs, les hormones, l'ADN. Des scientifiques, en croisant tous les critères hormonaux sont en difficultés pour déterminer deux sexes. Nous voyons déjà que pour les compétitions sportives les politiques tendent à définir scrupuleusement l'identification des sexes. Jusqu'en 68, le CIO demandait un certificat de féminité. Le sexe biologique est une preuve que la société nous demande de fournir.
L'identification sexuée peut être problématique. La science médicale de la naissance est une grande instance de fabrication du sexe pour le déterminer. 1,7% d'enfants naissent sans sexe. On les appelle les inters sexuels ou hermaphrodites. C'est à partir du 18ème siècle que l'hermaphrodite a été stigmatisé. Sous l'antiquité et l'époque médiévale il n'y avait pas de tabou. Nous sommes dans une société qui prône la dualité des deux sexes. On fait du 3ème sexe une anomalie. Le sexe biologique a changé de sens jusqu'au 19ème siècle nous ne faisons pas de distinction. Aujourd'hui nous sommes dans une société (représentation) dite morphique.
Les médecins opèrent ce fameux 3ème sexe. Ou opérer? Comment décider si c'est une fille ou un garçon? Certains médecins mettent en avant les capacités reproductives, d'autres, la taille du phallus.
A la naissance on fabrique 2 sexes. La combinaison génitale montre un abîme entre masculine et féminine à différents degrés. C'est à travers les anomalies que se forme la norme. Il y a une non homogénéité. On a une diversité anatomique mais aussi différents regards anatomiques. Le corps est une matière transformable.
[...] Toutes les théories s'interrogent sur la notion de devenir femme. Nous en arrivons à la dissolution du genre. Mais tout cela est une réflexion sur l'identité; c'est un travail et non une donnée. Il y a une liberté d'action possible entre sexe et classe sociale. Les cas de troubles ne doivent pas faire oublier que tout le monde ne peut se permettre d'être troublé. Le genre n'est pas quelque chose que l'on choisit. Les recherches contemporaines françaises restent dans une lignée Marxienne et Bourdieu Sienne. [...]
[...] Asymétrie entre Hommes et Femmes. Le mot genre ne met pas en lumière cette hiérarchie. Le mot genre est vague, c'est un mot contesté. Les recherches deviennent moins clandestines même si les recherches sur ces questions là sont ralenties. Le système universitaire nuance de plus en plus les concepts : On parle de citoyenneté et non de sexe. Dans ces années on va s'intéresser au travail, à la féminisation, à la mixité. Année 90/2000 on s'intéresse à la multiplicité des genres, de pluralité, des troubles. [...]
[...] Ils veulent rendre visible une population invisible. Ils vont mettre en évidence la notion de patriarcat, de la domination masculine. Est-ce qu'il y a une essence féminine : essentialiste qui va militer pour la reconnaissance de la femme. La femme est une classe sociale, exploitée. Christine Delohy va s'intéresser à l'appropriation par les Hommes du travail gratuit (les tâches domestiques). Colette Guillaumin parle de sexage et montre comment les femmes sont considérées comme inférieures du à la maternité et à l'allaitement. [...]
[...] Pour définir une femme on définie une situation matrimoniale. Etre une femme, c'est être une femme qui va se reproduire avec un homme. La différence de sexe est une différence qui se définie selon l'hétérosexualité. Tout cela doit être combiné, on ne peut pas séparer sexe, genre et sexualité. Notion de trouble Essaie de montrer que l'appartenance de genre est une contrainte. Nous sommes toujours dans la réitération=reproduction permanente. Sinon nous sommes dans le trouble. Le monde social est une contrainte permanente. [...]
[...] On met sur le même rapport des impératifs identitaires. Pourquoi marque t-on le sexe sur l'état civil? Est ce que cela donne lieu à une différenciation? Le sexe de l'état civil donne des droits selon son sexe ; c'est une identification sociale. Toute société détermine une appartenance de sexe. L'état civil a une fonction démographique tant pour les hommes que pour les femmes. C'est un procédé de comptage d'effectif. Il est très important. Dans l'état civil, on ne se pose pas de question sur la naturalité. [...]
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