Weber est de tous les sociologues modernes celui dont le rayonnement fut et reste le plus grand, tant par l'admiration que par la contestation qu'il suscite. Certaines de ses œuvres continuent à faire l'objet de vifs débats, comme à l'époque de leur parution. On a souligné son extraordinaire personnalité, son érudition encyclopédique et son tempérament volcanique, mis au service d'une vision particulièrement aiguë des choses. Depuis la première traduction en russe d'une de ses oeuvres jusqu'aux travaux qui se sont multipliés au Japon, il n'a cessé d'influencer d'une manière déterminante l'évolution de la sociologie dans tous les pays. On aurait cependant tort de ne considérer que l'œuvre du sociologue, car Weber fut aussi un remarquable juriste, un brillant économiste, un historien de grande classe. Mais de nos jours on met davantage l'accent sur la dimension philosophique et politique de sa pensée, car, en ce domaine aussi, il fut l'égal des plus grands esprits de sa génération, par exemple Husserl, Simmel ou Scheler.
Il faudra attendre Raymond Aron pour commencer à découvrir une présentation plus générale de ses écrits. De nos jours, c'est un sociologue consacré dont la pensée est une source importante de référence pour de nombreux sociologues contemporains.
[...] L'action sociale comme objet central de la sociologie 1. La compréhension des phénomènes sociaux est immédiate et non indirecte comme ceux de la nature. L'observateur doit donc se placer du point de vu de l'acteur pour comprendre le sens subjectif qu'il donne à son action. Le sociologue doit reconstituer conceptuellement les institutions sociales et leur fonctionnement de même, il doit faire le récit de ce que l'on ne verra jamais deux fois, c'est à dire qu'il doit rechercher à la fois le général et le singulier. [...]
[...] Aussi l'homme ne se fait plus d'illusions car il peut comprendre, maîtriser et prévoir. Néanmoins, ce désenchantement conduit à une perte du sens donné par la religion. B. L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme Selon Weber, c'est l'éthique protestante qui constitue un facteur explicatif (et non une cause suffisante et nécessaire) de l'essor du capitalisme. Il s'intéresse donc au rapport entre la religion et la société, c'est à dire entre le domaine des valeurs et les pratiques économiques. Il existe un esprit du capitalisme indépendant du capitalisme lui-même. [...]
[...] Max Weber Introduction Weber est de tous les sociologues modernes celui dont le rayonnement fut et reste le plus grand, tant par l'admiration que par la contestation qu'il suscite. Certaines de ses œuvres continuent à faire l'objet de vifs débats, comme à l'époque de leur parution. On a souligné son extraordinaire personnalité, son érudition encyclopédique et son tempérament volcanique, mis au service d'une vision particulièrement aiguë des choses. Depuis la première traduction en russe d'une de ses oeuvres jusqu'aux travaux qui se sont multipliés au Japon, il n'a cessé d'influencer d'une manière déterminante l'évolution de la sociologie dans tous les pays. [...]
[...] Si l'acteur n'a qu'une faible conscience du sens de l'orientation de son action, celle-ci sera gouvernée par un comportement traditionnel (par coutume, par habitude) ou par un comportement affectuel (par sentiment ou émotion). Si l'acteur a une forte conscience du sens de l'orientation, il pourra s'agir d'une action rationnelle en valeur (par conviction) ou d'une action rationnelle en finalité (par confrontation rationnelle des moyens et des buts). II. Quelques théories weberiennes A. Les grands thèmes de l'œuvre économie et société 1. Relation sociale, communalisation et sociation. Weber s'intéresse à l'action sociale en tant qu'elle est une relation sociale. [...]
[...] Il existe trois formes principales de domination : charismatique (on suit la personne du chef), traditionnelle (on obéit à la personne du détenteur du pouvoir déterminé par la tradition. ou légale- rationnelle (on obéit à un ordre impersonnel) La bureaucratie. Le modèle le plus pur de la domination légale- rationnelle est la direction administrative bureaucratique. Celle-ci se caractérise par la hiérarchie, un pouvoir fondé uniquement sur la compétence, une réglementation impersonnelle, la limitation du favoritisme . La bureaucratie se définie aussi par l'organisation qu'elle sert, l'état. Or ce dernier possède le monopole de la violence légitime. Il faut donc qu'il apparaisse comme légitime La rationalisation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture