critique, analyse, critique féministe contemporaine, problèmes sociaux, maternité, Emma Goldman, Tara Chanady, amour, Etats-unis, patriarcat, capitalisme
Le texte a été écrit par Tara Chanady qui est chargée de cours en Communication et chercheur spécialisée en enjeux LGBTQ+. Elle commente le texte de Goldman qui est une auteure et anarchiste américaine. Le texte porte notamment sur une critique des relations entre patriarcat, capitalisme, mariage et amour. Le texte se divise en plusieurs parties.
La première vise à résumer le texte de Emma Goldman que l'auteure commente. Elle dit que cette dernière est critique de toute institutionnalisation à son anarchisme, y compris contre le mariage. Mariage qui est pour elle nocif pour la femme, car cela rentre dans un schéma de dépendance à l'homme et surtout de non-indépendance de la femme. Elle élargit son propos en disant que la maternité peut être nocive pour les femmes. Cela est particulièrement dû au capitalisme. Quelques dizaines d'années après, certaines des remarques ont été appliquées aux États-Unis, tandis que d'autres sont pertinentes pour l'époque que nous vivons.
[...] Du mariage et de l'amour, Emma Goldman - Commentaire de texte à la lumière des théories critiques, queer et féministes contemporaines - Tara Chanady (2016) - Analyse détaillée de l'oeuvre SOMMAIRE : Ⅰ. Résumé du texte Ⅱ. Discuter de l'actualité du texte Ⅲ. Critique du texte Résumé du texte : Le texte a été écrit par Tara Chanady qui est chargée de cours en Communication et chercheur spécialisée en enjeux LGBTQ+. Elle commente le texte de Goldmann qui est une auteure et anarchiste américaine. [...]
[...] On voit bien ici que les préjugés, les normes comme quoi une femme ne doit pas avoir beaucoup de partenaires sexuelles est de mise. Elle se doit de chercher son prince charmant, tandis que l'homme peut vagabonder et aller là où il veut. Une hypersexualisation est effectivement présente dans notre société. D'une part, avec l'arrivée d'Internet, les séries se sont aussi développées. Dans ces dernières, il n'est pas rare de voir de nombreuses scènes de sexe dans un épisode ou une saison. Certaines mêmes sont sous le prisme de la sexualité. D'autre part, l'accès à la pornographie n'a pas aidé à cette hypersexualisation. [...]
[...] Chanady évoque aussi le fait que la sexualité est contrôlée par de multiples techniques de pouvoir notamment patriarcal. En 2006, l'INED (L'Institut national d'études démographiques) enquête sur la première relation sexuelle. Ils ont cherché à identifier ce qui faisait la différence entre garçons et filles dans cette conception. Pour les garçons, la première expérience sexuelle est pour une initiation d'un apprentissage personnel. Ils ne voient pas cette expérience comme une entrée dans une relation. Ils se déclarent plus rarement amoureux de leur premier partenaire. Ils y voient une première expérience qui s'incarne dans une personne plus âgée. [...]
[...] On peut le voir notamment dans les séries où il n'est pas rare de voir des couples homosexuels et les pratiques qui vont avec. Le texte ne présente aucune définition de ce que veut dire le terme Queer ou de la sexualité et surtout d'où elle s'arrête. Une femme ou un homme en sous-vêtement peut-il être exposés comme de la sexualité ? Il serait bien qu'elle définisse ces termes pour apporter de la clarté à son propos. Concernant l'hypersexualisation, et comme le dit Mercier, "le processus hégémonique par lequel l'intimité est reléguée au privé sert la culture normative hétérosexuelle en refusant la pertinence du sexe comme forme de médiation, de participation et de représentation dans l'espace public". [...]
[...] Le but du texte restant de "démontrer comment les idées développées dans Du mariage et de l'amour peuvent être mobilisées pour réfléchir à certains problèmes sociaux actuels, tout en soulignant les limites d'une analyse strictement anarchiste pour une critique féministe contemporaine". Actualité du texte : L'autrice évoque un ordre social qui régit et régule même les normes identitaires comme le sexe. Il ne le fait notamment en ne prônant pas l'utilisation de la force mais en l'amenant à se contrôler lui-même sans qu'il ne s'en rende compte. [...]
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