Introduction le projet sociologique (Leçon 1)

Résumé du document

Cours de sociologie sous forme de prise de note première année IEP = Leçon 1 - introduction le projet sociologique (1/12)

Extraits

[...] pour se préoccuper du sort, il faut enquêter. Engels dénonce violemment la condition des ouvriers anglais et en appelle à la révolution. Frédéric Le Play fait le 1[er] grand ouvrage sociologique - ouvrage comparé sur la condition des ouvriers sur 5 pays en Europe, à travers des techniques modernes : étude de budgets, techniques qualitatives (entretien avec les ouvriers). Ceci est accentué par le développement de la statistique - Bureau de la Statistique Nationale. C'est un des 1ers bureaux nationaux qui récoltent les statistiques pour mieux connaître la société et on va pouvoir développer des analyses sociologiques Adolphe Quetelet a développé l'IMC - à partir de ces statistiques, il se demande ce qu'est l'individu parfait. [...]

[...] Wilhelm DILTHEY « Nous expliquons la nature, mais nous comprenons la vie psychique Deux traditions s'opposent : tradition scientifique d'appréhension - Wébérienne et tradition durkheimienne mais pas forcément irréductibles. C'est assez complémentaire. Conclusion : A quoi sert la sociologie ? Derrière ces oppositions, la sociologie se définit comme : * Un rôle d'expertise au service des pouvoirs publics et des entreprises - rôle de conseiller * Un instrument de critique politique ou sociale - sociologie engagée dans l'idée qu'on n'est pas loin de la politique. * Une quête désintéressée du savoir - elle ne doit pas s'assigner de buts au préalable. [...]

[...] II- Un contre-projet Il y a une remise en cause du fait que la biologie explique des phénomènes. De ce point de vue là, la sociologie s'oppose à des conceptions du monde, des explications de la société venues des sciences biologiques ou physiques. Un rejet du naturalisme Naturalisme : idée que ce que fait l'individu s'explique d'abord par sa nature qui est héréditaire. Or, on peut voir la sociologie comme une réaction aux théories naturalistes du 19e siècle. Par exemple, la grande mode est la phrénologie, qui consiste à mesurer les cranes des individus. [...]

[...] La société ne sait donc pas quel modèle elle veut et des mouvements contestataires apparaissent. On a l'impression que la cohésion sociale est fragilisée. Il n'y a plus d'évidence sociale mais aussi la crainte que la société se disloque. Il y a aussi des bouleversements éco comme les révolutions industrielles qui affaiblissent les anciens cadres, et tout. Les cadres vus comme les protecteurs s'affaiblissent et interrogent et ceci donne lieu à des questions qui sont celles du lien social. Comment vivre ensemble ? [...]

[...] Ils avaient des questionnements en commun sur justement le lien social ainsi que des oppositions en commun. Ils s'opposent à des analyses de la société fournies par d'autres, économistes, anthropologues. Un projet moderne « Moderne » : qui renvoie à l'idée que la modernité s'ouvre avec la période de la RF, révolutions du 18 et 19[e] siècles. Valorisation du changement, conception de la société non figée, qui ne se reproduit pas de manière toujours identique mais qui favorise l'innovation, l'idée que l'on peut changer les règles du jeu. [...]