Grands courants de la socialisation, vocabulaire de la socialisation, Le Ghetto français, Eric Maurin, ségrégation spatiale et sociale, France
Ségrégation spatiale et sociale en France : flux entrants et sortants.
Les riches forment les ghettos et s'isolent : ils ont le choix du logement.
Les classes populaires subissent.
Les ghettos de riches sont le résultat d'un phénomène de gentrification (embourgeoisement).
L'aménagement d'un quartier populaire commence par l'immobilier et l'architecture.
Location : les célibataires ou étudiants cherchent à se loger bon marché dans des immeubles neufs.
[...] Chacun une place dans la société. Statuts : père, ami, mari, policier A chaque statut sont associés des rôles (comportements attendus). Ces rôles se construisent par des actes d'attribution et des actes d'appartenance. Patrick Champagne dit dans Faire l'opinion : L'image que le dominé a de lui n'est jamais étrangère à l'image que le dominant a de lui : on ne construit pas seul son image. Dans l'autre sens, ce n'est pas possible : les riches ne sont pas influencés par les classes populaires. [...]
[...] Les classes populaires subissent. Les ghettos de riches sont le résultat d'un phénomène de gentrification (embourgeoisement). L'aménagement d'un quartier populaire commence par l'immobilier et l'architecture. Location : les célibataires ou étudiants cherchent à se loger bon marché dans des immeubles neufs. Les commerces de jour deviennent des commerces de nuit (bars, restaurants). Les pouvoirs publics participent aussi à la gentrification (lumière, policiers). Les riches investissent le quartier et celui-ci change (ravalement, ascenseurs Le prix des habitations augmente et les pauvres, anciens propriétaires, partent. [...]
[...] On subit notre socialisation : on mange la même chose que nos parents ou les pairs. D'après Bourdieu, l'habitus est formé d'une incroyable improvisation. Pierre Bourdieu, en créant l'habitus, réconcilie l'individualisme méthodologique et l'holisme. On ne peut pas désirer ce qu'on ne connaît pas. On a le choix de choisir notre avenir mais on est influencé par notre éducation. On sent la liberté et le poids de la liberté : on prend conscience des conséquences de ses actes. Dans l'habitus on a du subjectif objectivé et de l'objectif subjectivé. [...]
[...] Valeur : Idéal abstrait auquel les membres de la société adhèrent. Les valeurs dépendent de la société et de l'époque. L'application concrète des valeurs sont les normes. On a des normes de plusieurs types : - Social-juridique : on ne fume pas dans les lieux publics car c'est puni par la loi et désapprouvé par la société. - Sociale : dire bonjour. Si on ne dit pas bonjour, ce n'est pas bien socialement mais il n'y a aucune sanction juridique. [...]
[...] On a alors d'autres instances de socialisation : travail, groupe des pairs. La socialisation de genre est différenciée selon le sexe de l'individu. Socialisation primaire : activités différentes. Socialisation secondaire : rôles différents. Il y a 2 grandes tendances théoriques qui participent à la socialisation : - Individualisme méthodologique : Ce sont les choix des individus qui expliquent le fonctionnement de la société. Max Weber veut comprendre les motivations de l'individu pour comprendre le fonctionnement social. Pour lui, les actions sociales (ensemble des actions qui ont un sens pour moi et qui sont adressées à quelqu'un d'autre) sont primordiales. [...]
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