Le chômage est la situation d'une personne, ayant l'âge et la capacité de travail, recherchant un emploi sans succès. C'est l'inactivité forcée due au manque d'emploi. Le chômage touche l'ensemble des aspects de la vie individuelle, familiale et sociale (exclusion, temps vide, générateur d'ennui, d'angoisses, de culpabilisations...). A la fin du mois de septembre 2006, le chômage était en baisse de 8,8%. La France comptait ainsi 2 119 300 chômeurs soit 1,4% de moins qu'au mois d'août. L'amélioration a touché toutes les catégories : les jeunes et les chômeurs de longue durée. D'après l'UNEDIC, 116 848 personnes bénéficiaient au 30 juin 2006 d'un contrat de jeunes en entreprise, 95 526 autres personnes bénéficiaient au 30 septembre 2006 d'un Contrat Initiative Emploi et enfin, 290 933 salariés bénéficiaient à la même date d'un emploi aidé dans le secteur non marchand (Plan de Cohésion Sociale lancé par Jean-Louis Borloo en février 2005).
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La notion de chômage est intrinsèquement liée à l'idée de salariat c'est-à-dire d'un contrat entre un travailleur et un employeur. Or, si le travail salarié s'est désormais imposé dans les sociétés occidentales contemporaines, il reste une réalité historique, fruit d'une évolution du système économique.
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L'activité économique des individus est partagée entre le travail rural, à domicile et indépendant ainsi que le travail salarié en usine. Nombres de personnes cumulent les deux types d'activité et les paysans s'adonnant à une production agricole dans une optique d'autoconsommation restent nombreux. Il existe déjà des formes de sous-emploi : saisonnier dans le cas du secteur agricole ou conjoncturel à l'occasion des ralentissements d'activité. Il est toutefois difficile de parler de chômage dans un contexte économique où le rapport salarial reste une exception (...)
[...] En 1982, la France connaît une montée ininterrompue du chômage, les pertes liées à l'Assurance Chômage s'élèvent à près de 20 milliards de francs. En conséquence, un décret modifie les règles d'indemnisation des chômeurs et des préretraités. En 1993, le déficit de l'Assurance Chômage s'élève à 35 milliards de francs. Le 4 août 1995, la loi sur le Contrat Initiative Emploi est créée. Elle a pour but de réintégrer dans le monde du travail les chômeurs de longue durée et les bénéficiaires du Revenu Minimum d'Insertion. En 1996, une convention établie entre l'UNEDIC et l'ANPE transfère l'inscription des demandeurs d'emploi aux ASSEDIC. [...]
[...] C'est l'inactivité forcée due au manque de d'emploi. Le chômage touche l'ensemble des aspects de la vie individuelle, familiale et sociale (exclusion, temps vide, générateur d'ennui, d'angoisses, de culpabilisations A la fin du mois de septembre 2006, le chômage était en baisse de 8,8%. La France comptait ainsi chômeurs soit de moins qu'au mois d'août. L'amélioration a touché toutes les catégories : les jeunes et les chômeurs de longue durée. D'après l'UNEDIC personnes bénéficiaient au 30 juin 2006 d'un contrat de jeunes en entreprise autres personnes bénéficiaient au 30 septembre 2006 d'un Contrat Initiative Emploi et enfin salariés bénéficiaient à la même date d'un emploi aidé dans le secteur non marchand (Plan de Cohésion Sociale lancé par Jean-Louis Borloo en février 2005). [...]
[...] Il est toutefois difficile de parler de chômage dans un contexte économique où le rapport salarial reste une exception. La fin du 19ème siècle Des historiens de l'économie ont souligné que le chômage était finalement une invention de la fin du 19ème siècle allant de pair avec la constitution de la classe Page 1 sur 5 prolétaire urbaine. C'est à cette époque que la frontière travail/non-travail devient une coupure nette entre deux mondes et est vécue comme telle, d'autant qu'elle est séparation de lieu, entre lieu de travail et lieu d'habitat La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme énonce, dans l'article 23, que toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage Le chômage au 20ème siècle Dans les années 1950 et 1960, la France connaît une pénurie de main d'œuvre, le Gouvernement va recourir à l'immigration pour combler ce problème. [...]
[...] La probabilité de retrouver un emploi diminue lorsque la durée du chômage s'allonge. III. L'unité de mesure au chômage Dans de nombreux pays, la statistique du chômage connaît la cohabitation d'une définition internationale proposée par le Bureau International du Travail et de définitions locales propres aux organismes nationaux. Selon le Bureau International du Travail, toute personne est considérée comme chômeur si elle remplit les critères suivants : - être sans travail c'est-à-dire ne pas avoir d'activité, même minimale ou de période très courte ; - être disponible pour travailler c'est-à-dire être en mesure d'accepter tout opportunité d'emploi qui se présente, sans qu'une tierce obligation soit une entrave au retour à l'activité ; - rechercher un emploi L'INSEE, qui mesure le chômage au sens du Bureau International du Travail, demande la nature de l'emploi recherché et les démarches entreprises pour le trouver. [...]
[...] Elles refusent souvent le statut de femme au foyer et la perte des liens sociaux qui dépendaient de l'exercice de leur profession. Les cadres au chômage vivent le plus souvent une expérience différente de celle des catégories professionnelles plus modestes. Pour le cadre, il s'agit de rejeter le statut de chômeur en profitant du temps libre dans une optique professionnelle. Ils consacrent un temps important pour retrouver un emploi de certain niveau. Les phénomènes inégalitaires Le taux de chômage des femmes est largement supérieur à celui des hommes, quelle que soit la tranche d'âge (en moyenne 3,5 points de plus). [...]
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